Dans cette opinion, Kabir Abdel Pefoura souligne que certains hommes politiques ne tirent pas de leçons de l'histoire lorsqu'ils lancent des campagnes médiatiques contre leurs anciens partis. Il donne des exemples de personnalités politiques qui ont quitté le MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) et ont tenté de saboter son image, mais ont fini par s'affaiblir politiquement. Il cite également des démissionnaires du MRC qui ont fait preuve de plus de retenue dans leurs critiques et qui ont réussi à construire des partis politiques avec des conseillers municipaux au Cameroun. L'auteur insiste sur l'importance d'apprendre de l'histoire et met en garde contre les campagnes de dénigrement, affirmant qu'elles peuvent nuire à la crédibilité politique de ceux qui les mènent.
Lisons Kabir Abdel Pefoura
Au sujet de la campagne médiatique contre Maurice Kamto et le MRC, certains hommes politiques n'apprennent pas de l'histoire.
1- Fabien Assigana fut proche du MRC. N'étant pas satisfait (''Kamto n'a pas la main facile est l'une des raisons de son départ ), il a commencé le lynchage de Kamto. Il est où aujourd'hui?.
2- Jean Marie Floriant Ndzana était l'un des premiers militants du MRC dans la diaspora. Il avait démissionné du MRC en créant son ''Mouvement A18''. Il a lancé une campagne de sabotage de Maurice Kamto quand ce dernier avait refusé d'adhérer à son projet utopique et chimérique. Il voulait organiser une élection au sein de l'opposition pour présenter un candidat unique contre le RDPC en 2018. Le MRC a posé ses conditions de participation qu'il n'a pas satisfait. De nos jour, il est devenu l'ombre de lui-même. Il fait les directs de 2 à 3 vues sur Facebook(je n'exagère pas).
3-Franck Hubert Ateba a démissionné du MRC en 2018 en promettant qu'il va détruire le MRC. Il avait été reçu en grande pompe par Vision 4 et autres médias. Sa page Facebook fut le véritable Golgotha pour le MRC. Après avoir erré partout, il s'est retrouvé au RDPC où il fut chassé comme un malpropre. Malgré qu'il soit revenu demander pardon à Kamto, il vit dans l'anonymat aujourd'hui et est presque mort politiquement.
4-Célestin Djamo Djamen a démissionné à cause de la décision du conseil national de ne pas participer aux élections municipales et législatives. Il avait fait le tour des médias pour insulter et humilier Kamto qu'il adulait à la veille de 2018. Il a eu toutes les facilités administratives pour créer s'APART de formation politique. Je ne sais pas si son parti compte 10 militants encartés.
5-Sam Séverin a démissionné après un bref séjour au MRC. Le jour où le parti de la renaissance a décidé de ne pas participer aux élections locales, il était plus que furieux. Il s'était même pris avec le Professeur Fogué au siège du parti à Odza. Par la suite, il a démissionné pour aller ressusciter le parti d'Abel Eyinga avant de se retrouver au RDPC aujourd'hui. Il est l'ombre de lui-même.
6- Sosthène Médard Lipot a démissionné. En deux semaines, il a fait le tour de certains médias. Est-ce que cela a-t-il affaibli le MRC?
7- Me Michèle Ndoki a été démissionné pour plusieurs raisons que d'aucuns n'ignorent. Elle va faire le tour des médias et puis quoi après ?
Par contre.
1-Denis Emilian Atangana fut parmi les premiers démissionnaires du MRC. Il ne s'est pas livré à une campagne de sabotage systématique contre Kamto comme d'autres. Aujourd'hui c'est l'un des jeunes leaders politiques avec un parti politique ayant des conseillers municipaux au Cameroun.
2-Le Professeur Christian Fouelefack a démissionné du MRC. Il ne s'est jamais lancé à une campagne de dénigrement dans les médias contre Kamto ou MRC. Aujourd'hui, son "Parti Triangle National" vit dans sa Menoua natale...
Il faut apprendre à lire l'histoire pour en tirer les leçons. La campagne médiatique est inopportune pour l'ex fiancée du peuple. Vouloir construire son fond de commerce politique sous la base du dénigrement de son ancienne formation comme construire un immeuble sur un rocher. Comme tout ce qui peut nuire à la renaissance est passionnante, les uns sont en extase.