Candidat du RDPC à l'élection présidentielle
Qui sera le président de la République en 2025 ? C’est la grande interrogation à l’approche de l’élection présidentielle de la même année. Si tout semble indiquer que l’actuel leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya ne se représenterait pas, le suspense demeure entier quant à celui qui le remplacerait au sommet du parti au pouvoir.
Ce ne sont pas les noms qui manquent tout de même. Parmi les potentiels candidats en qui le grand parti pourrait faire confiance, il y a le fils du chef d’État Emmanuel Franck Biya, le ministre d’État et secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh.
On ne peut pas ignorer non plus les personnalités comme la première dame Chantal Biya, le directeur du cabinet civil de la présidence Samuel Mvondo Ayolo, les ministres de la Justice Laurent Esso et des Finances Louis-Paul Motaze, etc.
Le directeur général du groupe de médias L’anecdote Bruno Bidjang, proche du milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga, a peut-être été mis dans le secret des dieux. Le journaliste a posté une photo et quelques mots sur les réseaux sociaux qui indiquent qu’il sait quelque chose.
Ou en tout cas, Bruno Bidjang comme une partie de la population camerounaise, voudrait que ça soit l’homme qu’il a posté. Il le verrait bien sur le trône présidentiel au palais de l’unité à Etoudi.
Bruno Bidjang a glissé sur son compte Facebook une photo du probable remplaçant de Paul Biya : Emmanuel Franck Biya. Ce dernier apparait très confiant sur l’image avec ses lunettes habituelles et son style français. Le journaliste s’est contenté de ne pas beaucoup écrire : « F.E.B » qui correspond à Franck Emmanuel Biya.
Immédiatement les commentaires ont commencé par fuser : « Certains Camerounais m'ont déjà gagné, je me demande souvent si ceux qui sont allés à l'école réfléchissent comme ça, combien de fois ceux qui n'ont pas eu la chance de faire les bancs, seulement sur la base de la beauté de quelqu'un, de sa jeunesse, de son calme, de son statut de fils de chef d'État, sans programme politique, sans œuvre sur le plan public, sans connaître la moralité ou les intentions, on décide de lui confier sans crainte le destin de tout un pays, en oubliant que la présidence de la République est une fonction suprême et sacrée dans un pays, dont on ne saurait confier à quelqu'un juste pour le plaisir des yeux et du ventre ».
D’autres estiment qu’en tout cas, « Emmanuel Franck Biya est mieux que Maurice Kamto. Vous voulez un jeune et bien voilà un jeune de cinquante (50) ans. Vu sa jeunesse à cet âge il peut vivre jusqu'à cent (100) ans ».
À un autre citoyen de compléter : « Le futur président de la République du Cameroun. Il a d’abord la prestance et l’aura d'un leader, ajouté à cela la discrétion emblématique de son père. Et puis il est déjà au palais ». Emmanuel Franck Biya a visiblement plus de fans qu’on ne peut l’imaginer.
