Il y a quelques jours, Maurice Kamto a annoncé sa candidature à la présidentielle du 12 octobre 2025. N’ayant plus d’élus sous la bannière du MRC (son propre parti), il a choisi de passer par une autre plateforme :
le MANIDEM, en accord avec Anicet Ekane, président du comité de direction de ce parti.
Cette stratégie lui permet de contourner une disposition du code électoral qui exige qu’un parti ait au moins un élu pour pouvoir investir un candidat. (J’ai expliqué dans un post précédent)
Mais depuis cette annonce, plusieurs éléments viennent semer le doute :
Un ancien document du ministère de l’administration territoriale, daté de 2018, réaffirme que seuls certains responsables sont reconnus pour représenter leurs partis.
Pour le MANIDEM, ce document cite bien Anicet Ekane.
Pourtant, un autre nom est désormais évoqué publiquement : celui de Dieudonné Yedga, présenté comme candidat du MANIDEM.
Une déclaration qui surprend, puisqu’aucune communication officielle du parti ne l’a encore confirmée à ce jour.
Ces événements montrent que des tensions internes ou des divergences d’interprétation peuvent exister au sein des partis, ou entre les partis et l’administration.
Pour l’instant, les choses restent ouvertes :
La commission électorale devra statuer sur les candidatures,
Et les partis eux-mêmes clarifier qui est leur représentant légitime.
Dans tous les cas, ce contexte montre combien l’élection présidentielle 2025 s’annonce complexe, tant sur le plan politique que juridique.
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