Candidature de Maurice Kamto: le nom d'Amougou Belinga, le prisonnier le plus célèbre du Cameroun cité

Amougou Belinga 2 Image illustrative

Mon, 19 May 2025 Source: www.camerounweb.com

oursuivant son intervention dans l'émission « LA VÉRITÉ EN FACE » diffusée sur Équinoxe TV, Jean Calvin Aba'a Oyono a lancé un appel solennel à ses pairs universitaires, les exhortant à prendre position sur la situation politique actuelle et particulièrement sur les droits électoraux de Maurice Kamto.

Citant d'abord une figure controversée de la scène médiatique camerounaise actuellement en détention, Aba'a Oyono a déclaré : « Comme aimait à le dire le Zomloa, Amougou Belinga, il faut que les gens sachent que le monde peut changer… »

Cette référence à Jean-Pierre Amougou Belinga, homme d'affaires et patron de médias incarcéré depuis deux ans dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du journaliste Martinez Zogo, a servi de préambule à un appel plus large à la responsabilité intellectuelle.

« Nous avons l'obligation éthique de dire la vérité », a-t-il poursuivi, avant d'interpeller directement ses collègues universitaires : « Où sont mes collègues de ma catégorie, de mon poids scientifique, qui enseignent le droit constitutionnel, pour dire à la face du monde que ce que le pouvoir fait n'est pas normal ? »

Jean Calvin Aba'a Oyono a ensuite adressé une question encore plus précise concernant la situation du leader de l'opposition : « Où sont mes collègues qui enseignent les libertés publiques et les droits fondamentaux, pour dire que Maurice Kamto bénéficie du droit d'être électeur ? »

Cette interpellation des universitaires spécialistes du droit constitutionnel et des libertés fondamentales s'inscrit dans la continuité de ses déclarations précédentes. Aba'a Oyono avait déjà affirmé que le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) n'avait « aucun problème d'investiture directe par son parti politique », invoquant à la fois les dispositions de la Constitution camerounaise et l'article 26 du pacte international relatif aux droits civils et politiques.

À travers cette nouvelle prise de parole, il élargit désormais le débat en appelant la communauté académique à se prononcer sur ce qu'il considère comme des entraves aux droits politiques fondamentaux du leader de l'opposition camerounaise.

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