Une session du Conseil électoral de cet organe en charge du processus électoral a eu lieu le 25 avril 2018.
2018 est une « importante année électorale » au Cameroun, comme l’a annoncé Paul Biya en janvier. Ce dernier avait en mémoire, l’élection présidentielle, les élections législatives et municipales, et sénatoriales. Et cette programmation pertinente a déjà démarré avec la tenue le 25 mars, des élections sénatoriales qui ont déroulé leur générique de fin le 12 avril dernier, avec la nomination des 30 sénateurs par le Président Paul Biya.
C’est donc l’une des raisons pour lesquelles, le Conseil électoral d’Election’s cameroon (Elecam), l’organe indépendant en charge des opérations électorales et référendaires au Cameroun, s’est tenu le 25 avril dernier à Yaoundé. C’était la première session ordinaire dudit Conseil électoral, pour le compte de l’année 2018.
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Ses membres se sont en effet réunis durant une journée, pour la tenue des travaux relatifs aux prochaines élections au Cameroun. Il était en fait question pour ces derniers, de faire un point sur l’état d’exécution des résolutions relatives entre autres, à l’organisation et au déroulement de l’élection des sénateurs. « Ils se sont réjouis du bon déroulement du scrutin et ont félicité tous les intervenants qui ont contribué à ce succès », mentionne-t-on à Elecam.
Mais le point culminant de cette rencontre a été assurément celui des prochaines élections au Cameroun. Ces membres ont de ce fait entrepris d’examiner les modalités de préparation et de supervision des prochaines échéances électorales. Un rendez-vous pour lequel les partis politiques affutent d’ores et déjà leurs armes. C’est le cas du SDF, principal parti d’opposition.
Lequel a tenu la réunion de son Comité Exécutif National (NEC) le 21 avril 2018. Avant ce rendez-vous, le parti de Ni John Fru Ndi a désigné au mois de mars, son candidat pour la prochaine présidentielle en la personne de Joshua Osih.
Même son de cloche au MRC, avec Maurice Kamto son président, désigné pour conduire le parti à cette élection au terme d’une convention de trois jours. Ce dernier multiplie des sorties médiatiques et se présente comme « le meilleur candidat de l’opposition ». Le mouvement « NOW » du célèbre avocat anglophone Akere Muna n’est pas en reste et a décidé de lui accorder sa confiance pour ce scrutin d’envergure.
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Le parti Univers lui, a décidé de faire de Cabril Libi son champion. L’opposant Garga Haman Adji, troisième à la présidentielle de 2011, ou encore Bernard Njonga, connu pour ses actions en faveur des paysans ont déjà aussi annoncé leur candidature. Le Rdpc lui, n’affiche pas encore ses ambitions.
Mais pour le parti au pouvoir, « Le président Biya est le meilleur candidat pour 2018. Il continuera à mener notre pays sur les chantiers de la paix et de la croissance », a déclaré à l’AFP, un sénateur de son parti, Claude Kemajou. Entre temps, les « comités » pro-Biya et les initiatives de soutien plus ou moins spontanées font déjà florès.