Dans un entretien accordé à RFI, Samuel Eto'o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), a fermement démenti les spéculations concernant d'éventuelles ambitions présidentielles, tout en réitérant son soutien indéfectible au président Paul Biya.
Face aux questions de Christophe Boisbouvier, l'ancien capitaine des Lions Indomptables a adopté une position sans équivoque, soulignant l'impossibilité pratique d'une telle candidature : "Je ne peux pas me présenter à une élection. Où vais-je trouver des députés ? Je n'ai même pas de parti politique", a-t-il déclaré avec franchise.
L'intervention d'Eto'o met en lumière les réalités du paysage politique camerounais, où la constitution d'une base politique solide et d'un appareil partisan sont des prérequis essentiels pour toute ambition présidentielle. En évoquant l'absence de députés et de structure partisane, le président de la FECAFOOT souligne le caractère infondé des rumeurs qui circulent à son sujet.
Plus significatif encore, Eto'o a profité de cette tribune pour réaffirmer sa position politique constante : "J'ai toujours affiché mon soutien au Président Biya, et je ne change pas cette position." Cette déclaration s'inscrit dans la continuité de ses prises de position antérieures, témoignant d'une ligne de conduite cohérente vis-à-vis du chef de l'État camerounais.
Cette mise au point intervient dans un contexte où les spéculations vont bon train sur l'avenir politique du pays, alors que les potentiels candidats à la prochaine élection présidentielle commencent à se positionner. "Il me semble que ceux qui souhaitent se lancer dans cette élection sont déjà connus", a souligné Eto'o, suggérant que le champ des candidats potentiels est déjà bien défini.
À travers ces déclarations, Samuel Eto'o semble vouloir concentrer son influence sur le développement du football camerounais, domaine où ses responsabilités actuelles l'engagent pleinement, plutôt que de se lancer dans l'arène politique nationale.