Le 14 février 1998, un grave incendie se déclencha dans ce quartier de Yaoundé, faisant au moins 200 morts.
Ce mercredi marque la vingtième année depuis la survenue de la catastrophe qui a fait 200 morts, des centaines de blessés et d’importants dégâts matériels à Nsam, au lieu-dit Scdp, le 14 février 1998.
Ce jour-là, des milliers de personnes s’activent autour de deux wagons de la Société camerounaise de dépôts pétroliers (Scdp) tombés aux premières heures de la journée. Pour eux, ces wagons remplis d’essence représentent une manne providentielle. Alors, chacun s’est servi.
Le pire est vite survenu. Un incendie se déclenche en début d’après-midi le feu se répand rapidement et, jusqu’à la nuit, les sapeurs-pompiers se battent contre les flammes. Les personnes surprises dans leur activité par les flammes sont calcinées, les maisons aux alentours subissent des dégâts quand elles ne sont pas tout simplement détruites. Aujourd’hui, il n’y a plus d’habitations aux alentours, les populations ont été recasées au quartier Mendong, à la suite d’un décret du Premier ministre datant du 24 juin 2004.
Un décret présidentiel était tombé au lendemain du drame. Il ordonnait l’ouverture d’une enquête afin de rétablir les responsabilités. Vingt ans après, les résultats n’ont toujours pas été rendus publics.
Un monument a été érigé sur les lieux du sinistre afin que ne disparaisse jamais le souvenir de cette tragique journée du 14 février 1998.