Catastrophique : un commandant de Biya meurt sur le champ dans un accident de la route

« Ça n’arrive pas qu’aux autres ». C’est avec ces mots – un peu méchants tout de même – qu’un citoyen furieux a commenté sur les réseaux sociaux la nouvelle de la mort par accident du membre éminent de l’armée. La route ne cesse de tuer les êtres chers et ça devient de plus en plus récurrent devant le silence assourdissant d’Etoudi.

Nous avons appris ce matin d’une source sûre que les routes dont sont en charge les membres du gouvernement présidé par Paul Biya ont encore été témoin d’un décès douloureux.

La victime a péri ce matin lors d'un accident. Plus exactement, « c’est le colonel Kakombé Jean Pierre, commandant de la légion de gendarmerie de l'Adamaoua » qui « n'a pas survécu au énième drame, résultat des innombrables accidents de la route », écrit l’informateur.

Les faits dramatiques se sont produits sur l'axe Garoua-Ngaoundéré, on parle d’une « scène d'un véhicule totalement charcuté suite à la violence du choc. Le chauffeur a été conduit à l'hôpital et ses jours semblent épargnés. Mettez RIP comme d'habitude et attendez votre tour demain ».

On se demande jusqu’à quand ces nouvelles déchirantes vont-elles s’arrêter et surtout quelles dispositions vont prendre les autorités pour rendre plus sûres les routes.

Il y a quelques jours, Me Christian Bomo Ntimbane avait appelé à la compassion nationale sur justement l’un de ces accidents dévastateurs : « Ce weekend, un accident de circulation d'une extrême gravité a fait de nombreux morts sur l'axe Yaoundé- Bafoussam.

Des témoins de cet accident estiment qu'il y aurait eu environ quinze (15) morts et des blessés dont le pronostic vital était visiblement engagé. Curieusement et devant un tel drame, le gouvernement est resté silencieux comme si rien ne s'était passé.

J'adresse mes sincères condoléances aux familles durement éprouvées et appelle les autorités camerounaises à un peu d'humanité, en communiquant sur cet autre accident, ayant causé une hécatombe, et ce afin de fixer l'opinion publique sur ses circonstances.

Par ailleurs, nous exhortons le président de la République Paul Biya à déclarer un deuil national pour manifester l'émoi du peuple camerounais. Les hécatombes dans notre pays doivent cesser d'être des faits banals. Mais plutôt des moments de solidarité à ceux qui nous quittent et à leurs familles ».