Traditionnellement, cette première session annuelle est consacrée au renouvellement du Bureau de l’Assemblée Nationale.
Mais, compte tenu du contexte politique actuel, marqué par les appels des militants du RDPC, parti politique au pouvoir, pour une nouvelle candidature de Paul Biya et pour l’organisation anticipée de l’élection présidentielle initialement prévue en 2018, certains observateurs avertis de la scène politique camerounaise font savoir qu’il ne serait pas surprenant que le Gouvernement camerounais dépose au Parlement, un projet de loi portant sur la modification de la Constitution.
Une réforme qui s’impose si Paul Biya, qui dirige le pays depuis 34 ans, veut organiser les élections présidentielles anticipées…