Cavaye et Niat Njifenji volent au secours de Paul Biya

Cavaye (agauche), Niat Njifenji (centre) Et Paul Biya Cavaye (a gauche), Niat Njifenji (centre) et Paul Biya

Thu, 28 Sep 2017 Source: cameroon-info.net

Le président du Sénat a tenu le 27 septembre 2017, une réunion extraordinaire au Palais des congrès de Yaoundé, pour parler de la situation socio-politique préoccupante dans les Régions anglophones.

Tout comme Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (PAN), Marcel Niat Njifenji le président du Sénat a convoqué les Sénateurs pour une réunion d’urgence. L’objet de ladite réunion était la situation socio-politique dans les Régions anglophones du Cameroun. Les assises se sont tenues le 27 septembre 2017 au Palais des congrès de Yaoundé.

«Depuis un an en effet, nous avons noté dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’existence d’un mouvement de mécontentement avec à la base, des revendications de type corporatistes portées par les avocats et les enseignants», a déclaré le président du Sénat. Celui-ci a fait savoir à la trentaine de Sénateurs présents que «le Sénat, la 2ème institution de l’Etat, ne peut rester indifférent face à cette situation». D’où la tenue de ces assises. Niat Njifenji qui s’oppose à toute idée de sécession, a indiqué que le Sénat doit à cet effet parler «d’une seule et même voix pour condamner tous les actes de violence et particulièrement, la remise en question des institutions établies».

Pour le quotidien Mutations édition du 28 septembre 2017, ces propos du président du Sénat se rapprochent de ceux tenus par le PAN. On sait que 24heures plus tôt, Cavaye Yéguié Djibril a lui aussi tenu une séance de travail avec les Députés. Celle-ci a également porté sur la situation qui prévaut dans les Régions anglophones du Cameroun, avec un regard insistant sur la date du 1er octobre 2017, source d’actuelles inquiétudes des autorités camerounaises.

Les parlementaires de la chambre basse ont marqué leur opposition à la sécession du pays, préparée par les extrémistes anglophones. Ils ont par ailleurs mis en garde contre toute tentative de déstabilisation de «l’ordre constitutionnel».

Source: cameroon-info.net