Un accident de la circulation s’est produit dans la nuit du jeudi 28 avril au vendredi 29 avril 2016, dans la localité de Mbang, dans la Commune d’Ayos, dans la Région du Centre.
Un bus de transport en commun venant de Yaoundé et se rendant à Bertoua est entré en collision avec un grumier venant dans le sens inverse.
Au moment où certains riverains secouraient les victimes, un autre camion semi-remorque chargé de bois est venu percuter le bus de transport.
Deux autres viendront percuter les engins, créant un immense incendie.
Le drame a fait au moins sept morts - des corps calcinés - et 48 blessés, dont quatre cas graves, d’après un premier bilan établi vendredi en fin de soirée sur la radio publique nationale par le Secrétaire d’État à la Défense (SED), chargé de la Gendarmerie Nationale, Jean Baptiste Bokam.
«Cet accident a été dû au fait qu’il y avait un autre gros porteur en stationnement.
Comme il n’y avait certainement pas de signalisation, le bus, voulant éviter le grumier en stationnement, a heurté violemment celui qui venait en face de lui et malheureusement il en est résulté un grave incendie qui a touché tous les véhicules impliqués.
Notamment le bus qui portait un peu plus de 80 personnes» a précisé le SED en charge de la Gendarmerie Nationale.
Selon Jean Baptiste Bokam, le bilan de cet accident est susceptible. «Nous imaginons bien que le bus, ayant été entièrement calciné, le reste des personnes se trouvant à l’intérieur a dû être réduit en cendre.
Et nous ne pouvons pas vous dire combien de personnes y étaient.
Je voudrais d’ailleurs souligner qu’il a aussi des riverains qui étaient venus porter secours à ces personnes sinistrées qui ont malheureusement été prises dans le feu, d’autant plus qu’un autre camion venant en sens inverse à folle allure est venu heurter violemment ceux qui étaient déjà en train de brûler. Cet autre véhicule a aggravé le bilan», a-t-il précisé.
Sur les causes de cet autre accident mortel sur nos axes routiers, les excès de vitesse, les stationnements abusifs sur la route, et l’abandon de véhicules sur la voie publique - en particulier les gros porteurs -, ont été indexés par le SED.
Dans un communiqué produit par la Présidence de la République, le chef de l’État présente «ses condoléances les plus attristées» aux familles des victimes.
Paul Biya a aussi instruit «l’ouverture immédiate d’une enquête» en vue de «déterminer les responsabilités».