Murielle Tchangoum est devenue le sujet de toutes les discussions en l’espace de quelques heures seulement. C’est elle le membre de la diaspora camerounaise qui est en train de dénoncer ses frères sans papiers aux États-Unis d’Amérique.
Après enquête, il a été révélé qu’elle est la fille de Samuel Tchangoum, propriétaire de l'hôtel Séréna Palace à Douala. Le lanceur d’alerte N’zui Manto ne la laisse plus du tout.
De façon moqueuse dans une énième publication sur Facebook, Manto dit à la jeune dame ce qu’elle aurait dû faire pour sortir gagnante de cette affaire : « Tchangoum, j’ai attendu toute la journée hier de voir aussi les gens te défendre dans les réseaux sociaux mais en vain. Au Cameroun lorsque tu "ndem", lorsque tu es impliqué ou cité dans un scandale tu procèdes ainsi :
Tu contactes un ou deux petits blogueurs à qui tu mouilles la barbe ; tu fabriques ta version des faits que tu leur fais parvenir ; les blogueurs choisis commencent par réfuter catégoriquement les éléments qui t’incriminent.
Par exemple l’audio de ton appel aux services d’immigration devient une caricature (pourquoi dans l’audio là on ne voit pas la personne qui parle ? Ce n’est pas sa voix. La femme qui parle dans l’audio-là a un accent nigérian ! C’est un deepfake, un montage).
Tu restes dans ton coin et observe l’opinion se déchirer. Tu demandes aux 02 blogueurs de recruter encore même 03 blogueurs qui seront chargés à la fois de changer leurs photos de profil avec la tienne puis de lancer les soutiens sur la toile : Soutien total à la boss lady Tchangoum !
Une période à laquelle les blogueurs augmenteront leur chiffre d’affaires grâce aux placements de produits (promotions de lait éclaircissant, du thé amincissant, des perruques éclatantes).
Tu crées un compte Facebook officiel et annonce un direct explosif qui battra toutes les audiences. Si lors de ton direct tu atteins les 8 000, 10 000 vues, tu es désormais une influenceuse certifiée.
Malheureusement comme tu es une bonne bamiléké, dure avec l’argent personne n’a voulu te défendre ».