Mboppi: le marché-ralentisseur Le nœud de Mboppi est l’un des plus redoutés par les automobilistes de la capitale des affaires. C’est justement à cause des échanges économiques que le lieu est devenu célèbre pour ses embouteillages. L’un des plus grands marchés du Cameroun est établi ici, en dehors de toute planification. « Il s’agit d’une infrastructure qui n’a pas été prévue là.
La grande voie qui passe au devant est largement suffisante pour absorber la circulation si le marché ne s’y trouve pas. C’est par la force des choses qu’il s’est fait et la situation s’est aggravée avec la migration de l’entrée du marché qui est partie d’une voie secondaire vers le boulevard », regrette M. Nougang.
« Feu rouge » Bessengue: les îlots superflus Le carrefour de Bessengue, qui sépare Deido de New Deido, au croisement des boulevards de la Réunification et de la République, a été redimensionné il y a une dizaine d’années. Il s’agit d’un croisement de voies pour ceux qui entrent à Douala en venant de Bonaberi, rejoignent le sud de la ville en partant de la banlieue nord, et surtout la zone industrielle de Bassa en provenance du port.
Les feux de régulation n’empêchent pas les embouteillages de s’y former régulièrement. La cause est, d’après notre expert, la présence d’« îlots » autour du rond-point. Ils en ajoutent aux manœuvres au lieu de les réduire.
Ndokoti: le conflit démultiplié C’est la zone de conflit dans la circulation la plus spectaculaire. Pour le seul « Tunnel Ndokoti», l’on compte dix-sept possibilités de conflit entre ceux qui veulent traverser l’intersection, retourner sur leurs pas vers Dakar, bifurquer pour rejoindre la zone industrielle voisine ou virer à droite pour passer devant la gare ferroviaire, et ceux qui descendent la pente avec autant de possibilités ; tout comme les automobilistes venant de Nyalla, Logbaba, etc. Hormis ces deux petits carrefours, le grand Ndokoti plus haut demeure en proie aux demi-tours sur la route, à l’encombrement des motos-taxis…