'Ces immeubles ne sont pas à lui': un Camerounais détruit le mensonge de Samuel Eto'o

Villa Etoo 1 Samuel Eto'o fils présentant sa maison en France

Sun, 17 Aug 2025 Source: www.camerounweb.com

L'ancien Lion indomptable du Cameroun, Samuel Eto'o est-il en arrivé à présenter les biens d'autrui comme lui appartenant ? Selon le journaliste Patrick Duprix Anicet Mani, l'immeuble qu'a récemment affiché Samuel Eto'o comme sa "maison" en France, n'est pas vraiment le sien.

Dans une tribune publiée ce dimanche, Monsieur Duprix Anicet Mani a détruit le gros mensonge du président de la Fécafoot et de ses soutiens.



"CONTRAIREMENT AUX RUMEURS ET MANIPULATIONS, AUCUN DE CES IMMEUBLES N’APPARTIENT À UN CAMEROUNAIS, NI À UN MINISTRE, NI À UN ANCIEN FOOTBALLEUR INTERNATIONAL. CES IMMEUBLES SONT PLUTÔT EN VENTE EN CE MOMENT;

Les immeubles Walter sont un ensemble immobilier de rapport de luxe situés porte de la Muette dans le 16e arrondissement de Paris en France.

Fasciné par le gigantisme des immeubles américains, l’architecte Jean Walter (1883-1957) est célèbre pour la réalisation de l’hôpital Beaujon à Clichy, le 1er hôpital monobloc en France. Walter élève ici trois immeubles monumentaux situés au débouché de l’avenue Henri-Martin en bordure du Bois de Boulogne. Ayant un faux air de château du XXe siècle, l’ensemble présente des façades de pierre avec un ordonnancement colossal inspiré de l’architecture classique. Au-dessus s’élève un étage d’attique encadré de tourelles octogonales. Les façades, qui ont la particularité d’être curvilignes, sont percées de gigantesques baies verticales d’une hauteur de 4 mètres. A l’intérieur, les appartements de 450 m2 sont conçus avec un luxe inouï : portes en acajou massif, sols revêtus de travertin, murs de pierre apparente, stucs, etc. Des terrasses-jardins offrent des extérieurs tout aussi exceptionnels aux propriétaires.

Durant sa vie mouvementée, Jean Walter fut le propriétaire d’un petit bijou architectural du XVIIe siècle, l’hôtel de Chalon-Luxembourg situé dans le Marais. Mais surtout, en épousant en seconde noce la sulfureuse Domenica, veuve du marchand d’art et collectionneur Paul Guillaume, Walter a contribué à la constitution d’une magistrale collection de 114 toiles (Renoir, Matisse, Derain, Picasso, Modigliani, Utrillo, Soutine, etc) présentée aujourd’hui au musée de l’Orangerie : la collection Jean Walter et Paul Guillaume.

Pour l’architecte Jean Walter, voir également la Petite Alsace, l’hôtel de Châlons-Luxembourg, l’école pratique de la Faculté de Médecine Paris-Descartes, la cité Paris-Jardins à Draveil.

Qui était Jean Walter ?

Jean Walter (1883-1957), architecte et industriel, fait fortune grâce à l'acquisition en 1925 de mines de zinc et de plomb de Zellidja à Sidi Boubker au Maroc. Réputées improductives, elles révèlent, grâce à de nouvelles investigations, des gisements parmi les plus importants au monde. Dès 1935, la Société des mines de Zellidja à Sidi Boubker lui assure d'importants revenus. En 1939, il créé les bourses Zellidja destinées à des lycéens en complément de leur formation scolaire, puis la fondation Zellidja.

Jean Walter architecte s'illustre à travers des réalisations variées, habitat ouvrier à l'instar de la Petite Alsace dans le XIIIème arrondissement ou les cités ouvrières de Montbéliard, complexes hospitaliers Hôpital Beaujon à Clichy, l'École de médecine rue des Saints-Pères, et immobilier de luxe, les immeubles Walter ou le Club house du Golf de Chantaco à Saint-Jean-de-Luz.

Quelques célébrités qui ont habité cet immeuble (argument de la promotion) :

L'animateur Arthur (né en 1966), propriétaire d'un appartement de 500 m2 et d'une terrasse de 300 m2, a vendu, en septembre 2009, son duplex 30 millions d'euros à Gulnora Karimova[10] ;

le journal Libération, qui évoque, lui, un triplex de 700 m2 et 200 m2 de jardins suspendus, rapporte que cet appartement, saisi, a été revendu aux enchères pour la somme de 17 millions d'euros en 2017[11].

Cyril Astruc (1973-), considéré comme le « prince de la fraude »[12], y occupe un vaste appartement au rez-de-chaussée ; les voisins le croisent souvent, accompagné de ses gardes du corps[13] ;

Pierre Balmain (1914-1982), couturier, y a habité un appartement Art déco[14] de 425 m2[15].

Jean Baud (1919-2012), fondateur de Franprix et de LeaderPrice ;

Serge Dassault (1925-2018), homme politique et PDG du groupe Dassault ;

Catherine Deneuve (née en 1943), actrice ;

Samuel Eto'o , footballeur, propriétaire d’un appartement en vente;

Pierre Guerlain (1872-1961), parfumeur ;

Paul Guillaume (1891-1934), marchand d'art, et son épouse née Juliette Lacaze, surnommée « Domenica », mieux connue comme Domenica Walter (1898-1977) du nom de son second mari Jean Walter (1883-1957), architecte de l'immeuble, qu'elle épouse en 1941 après avoir été sa maîtresse depuis de nombreuses années[16] ;

Gulnora Karimova (née en 1972), la fille aînée du président ouzbek Islom Karimov. Celle-ci étant poursuivie pour blanchiment d'argent, le duplex a été vendu aux enchères par la justice française le 23 mars 2017[17]. La mise à prix à 500 000 euros[17],[18] a été emportée par le marchand de biens Pierre Reynaud, directeur du groupe PRI[19],[20], pour la somme de 13 millions d'euros[21],[22]. Celui-ci avait déjà acquis, en 2016, l'appartement de la famille Wildenstein.

René Lacoste (1904-1996), designer et champion de tennis ;

Patrick Goulet-Mauboussin, patron de la maison de joaillerie Mauboussin cède, en 2001, son appartement pour 3,8 millions d'euros au marchand d'art Guy Wildenstein ;

Roger Peyrefitte (1907-2000), écrivain ;

Pierre Reynaud, marchand de biens qui a acquis aux enchères les appartements de Guy Wildenstein, en 2016, et de Gulnora Karimova en 2017.

Bernard Ruiz-Picasso (né en 1959), petit-fils du peintre Pablo Picasso ;

Eugène Schueller (1881-1957), fondateur du groupe L'Oréal, père de Liliane Bettencourt ;

Guy Wildenstein[23]. En 2001, le marchand d'art Guy Wildenstein achète un appartement, à Patrick Goulet-Mauboussin, pour 3,8 millions d'euros. Poursuivi pour fraude fiscale, Guy Wildenstein est contraint de vendre son appartement au marchand de biens Pierre Reynaud.

Le prince Napoléon (1914-1997) demeurait dans les années 1950 dans ces immeubles".

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