• Le Cameroun regorge beaucoup de jeunes qui se font appeler des influenceurs
• Il y en a qui le sont vraiment
• D’autres non
Jean-Claude Mbede Fouda est un expert de coopération internationale au développement et journaliste italien, d'origine camerounaise. Activiste, homme politique engagé dans la lutte contre la corruption, défenseur des droits des jeunes et des femmes. Pour l’homme de média, certains influenceurs sont des usurpateurs.
Jean-Claude Mbede Fouda s’est de nouveau exprimé, sur un sujet de l’heure. Dubaï Porta Potty et les influenceurs. L’homme de média ne trouve pas approprié le fait que certains médias africains donnent la parole à ce type de personnes pour abrutir la jeunesse.
Dans une tribune intitulée « Influenceurs et usurpateurs ! Tous ceux qui font des vidéos en direct ou enregistrées pour donner leur avis sur tout. Ceux qui commentent l’actualité de tout et partout », il a exprimé tout son désaccord.
Ils sont même spécialistes de quoi ? Des gens sortis de nulle part qui ont profité d’internet et du chômage. Mais aussi du confinement pour aboyer. Moi je parle de temps en temps d’autorité. Je suis journaliste. Je suis enseignant. Je suis dans la coopération internationale et je travaille en changeant de pays tous les deux (02) ans.
J’ai donc des choses à dire. Mais les influenceuses là racontent même quoi ? Coach de quoi ? Leur expérience personnelle ne peut devenir universelle. Je suis formé pour écrire et parler. Pour parler, communiquer il faut savoir le faire et avoir des outils pour cela. Souvent les posts les plus longs sont les plus lus sur ma page. Je sais ce que je mets dedans. Vous autres là : qui vous a qualifiés pour parler et écrire.
Vous faites les stars. Après un million de likes, vous allez à Dubaï. Ce sont les chroniqueuses de Life TV qui vous encouragent. Elles-mêmes doivent dire qui financent leurs voyages à Dubaï car j’ai vu certaines là-bas. Puis leurs invités sont toujours bizarres. Quand on voit ce que l’Afrique a comme talents, ils nous servent du ridicule.