Intégralité de la déclaration commune signée par les quatre leaders politiques regroupés au sein de : « I stand for Cameroon ».
Considérant l’état actuel de la société camerounaise frappée par de multiples crises : crise politique, crise énergétique, crise sanitaire, crise sécuritaire, etc.
Considérant l’appauvrissement et les conditions de vie de plus en plus difficiles des Camerounaise/es. Considérant l’incapacité de ce gouvernement et de son chef, l’actuel président de la République, à apporter des réponses efficaces et durables aux problèmes fondamentaux des Camerounais/es.
Considérant l’état généralisé de corruption et les détournements des deniers publics qui se poursuivent ; considérant l’insensibilité et le mépris qui imprègnent les attitudes des gouvernants actuels à l’égard des populations qui souffrent chaque jour le martyr ;
Considérant la longévité au pouvoir de ce régime Uc-Unc-Rdpc qui fait plus de mal à ce pays que toute autre pandémie, Considérant les multiples appels à la candidature de M. Paul Biya et ceux subséquents exigeant une modification de la Constitution en vue d’élections anticipées, le Cameroon People’s party (Cpp), le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), l’Union des populations du Cameroun (Upc des fidèles) et le parti Univers, réaffirment la nécessité absolue d’agir en synergie pour faire échec à ce projet funeste de compromission de l’avenir de la Nation camerounaise.
En effet, conscients des aspirations fondamentales du Peuple camerounais à un vrai changement dans la paix et par les urnes, lesdits partis : réaffirment leur ferme opposition à une modification unilatérale et clandestine de la loi fondamentale au profit d’un seul individu, comme cela a été malheureusement le cas depuis 1983.
Nous dénonçons avec la dernière énergie le projet de hold-up politique en cours. Le Cpp, le Mrc, L’Upc des fidèles et le parti Univers rappellent que : le président de la République est aujourd’hui devant sa responsabilité constitutionnelle.
La Constitution fait de lui le garant du respect de celle-ci ainsi que des traités et accords internationaux. Respecter la Constitution n’est pas synonyme de la violer. Violer la Constitution est un acte de haute trahison.
En 2008, c’est lui et lui seul qui avait voulu la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels, puis en 2011, il a sollicité et accepté un nouveau mandat de sept ans.
Le pouvoir en place persiste à ne pas admettre la nécessité d’une modernisation de nos institutions de la mise en place d’un code électoral et de règles de jeu démocratiques consensuelles pourtant réclamés depuis des décennies par les partis politiques de l’opposition et la société civile. Une vraie et bonne révision constitutionnelle doit répondre aux aspirations collectives de la société civile et à des défis qui se posent au pays...modification de la Constitution doit pouvoir être mise en œuvre avec l’ensemble des forces vives du pays.
Le Cpp, Le Mrc, l’Upc des fidèles et le parti Univers appellent l’ensemble des acteurs progressistes et des citoyens à se mobiliser pour faire échec à ce projet par une protestation massive non – violente au cours de la semaine du 4 au 9 avril sur l’ensemble du territoire national... nous invitons les Camerounais à utiliser tous les leviers que leur offre leur statut de citoyen pour reprendre leur pouvoir, exiger le respect entier de leur volonté et rétablir les fondations de la nation camerounaise.