Chant du cygne du SDF de John Fru Ndi au Cameroun

NiJohn Fru Ndi John Fru Ndi, president du Social democratic front (SDF)

Tue, 28 Feb 2017 Source: cameroon-info.net

L’hebdomadaire consacre une enquête au principal parti de l’opposition camerounaise dans son numéro en kiosque cette semaine.

Le Cameroun encore une fois à l’honneur dans Jeune Afrique. L’hebdomadaire parisien accorde dans son édition de cette semaine une pleine page au principal parti de l’opposition camerounaise, le Social democratic front (SDF). Le dossier réalisé par l’envoyé spécial Mathieu Olivier, est intitulé «SOS SDF». D’entrée de jeu notre confrère se demande pourquoi le SDF ne cherche pas à profiter de la situation d’un Paul Biya qu’il croit «fragilisé» par la crise anglophone, la catastrophe ferroviaire d’Edéa, le probable retour au plan d’ajustement structurel.

Il cherche à savoir demande si Ni John Fru Ndi son leader va se présenter à la prochaine élection présidentielle. La question de la sourde contestation interne au sein du SDF est aussi abordée. L’on apprend que les contestataires font feu sur les députés Joseph Mbah Ndam, Cyprian Awudu Mbala et Joseph Banadzem, le sénateur Jean Tsomelou. Ils sont accusés de vouloir «juste» conserver la place et les postes qui vont avec.

Jeune Afrique en profite pour évoquer la fronde de Joshua Osih qui fut étouffée dans l’œuf par les caciques du SDF en 2016. Parole est donnée à d’anciens responsables tels Bernard Muna et Abel Elimby Lobe. Ce dernier par exemple estime que les postes prestigieux sont confisqués en majorité par les anglophones « et dans une moindre mesure les Bamilékés ». Jeune Afrique constate que depuis cinq ans, le SDF a perdu « une partie de son implantation territoriale ». Le journal en veut pour preuve son absence dans cinq des dix régions du pays lors des récentes consultations électorales.

Les tergiversations du parti et son Chairman Ni John Fru Ndi au sujet des élections de 2011 et 2013 ont fait coller au parti de la balance l’étiquette de spécialiste de la «danse bafia». Les derniers résultats du parti aux élections et la puissance de la machine RDPC font penser à certains militants interrogés par Jeune Afrique qu’un hold-up électoral est impossible en ce moment.



Jeune Afrique en profite pour évoquer la fronde de Joshua Osih qui fut étouffée dans l’œuf par les caciques du SDF en 2016. Parole est donnée à d’anciens responsables tels Bernard Muna et Abel Elimby Lobe. Ce dernier par exemple estime que les postes prestigieux sont confisqués en majorité par les anglophones «et dans une moindre mesure les Bamilékés». Jeune Afrique constate que depuis cinq ans, le SDF a perdu «une partie de son implantation territoriale». Le journal en veut pour preuve son absence dans cinq des dix Régions du pays lors des récentes consultations électorales.

Source: cameroon-info.net