Une scène de joie filmée
Chantal Biya est cette première dame qui n’est plus du tout à présenter. Très discrète en public mais beaucoup active en privé lorsqu’elle ne se sent pas surveillée.
Chantal Biya est née Chantal Pulchérie Vigouroux le 4 décembre 1970 à Dimako. La seconde épouse de Paul Biya ne l’a plus jamais quitté depuis le 23 avril 1994, jour de leur mariage.
Elle le suit maintenant partout, surtout que l’âge (90 ans) commence par peser sur le président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Chantal Biya accompagne son homme pour qui elle est devenue un soutien, celle qui le sauve de toute sorte d’humiliation.
Il y a quelques heures, le couple a célébré les 41 ans de Paul Biya au pouvoir. De mémoire d’homme, le chef de l’État s’est assis sur le 'trône' un 6 novembre 1982. Depuis lors, il n’a plus dégagé ses fesses de là. Il se susurre même que Paul Biya envisagerait de se représenter en 2025 pour briguer un autre mandat, mais ce n’est pas sûr.
La possibilité la plus évoquée est que son fils Emmanuel Franck Biya prenne le relais pour finir ce que son père a déjà commencé. Par ailleurs, dans les grands évènements dans lesquels Paul Biya est invité, il amène systématiquement son fils, ce que les observateurs considèrent comme une façon de mouiller ce dernier dans la sphère politique et la gestion des affaires.
Chantal Biya est également annoncée comme possible successeuse de Paul Biya. Mais les chances sont faibles à son niveau. Dans l’ombre, elle s’autorise quelques folies, il faut bien prendre son pied sur cette terrain avant que la mort n’arrive, se convaincrait-elle.
« En tout cas, tant que Yaoundé et le palais respirent, le Cameroun se porte bien. Chantal Biya profite de sa vie. Il fait vraiment bon vivre au palais. Le son de ça. Vous méritez vos dirigeants. Ça même, c'est sûr et certain », écrit l’activiste Jorel Jacques Zang.
Ce dernier a partagé une vidéo dans laquelle on voit Chantal Biya dans un collant très moulant, au bord de ce qui ressemble à une piscine, en train d’esquisser quelques pas de danse et de sauter « comme une jeune fille qui vient de connaître son premier homme », selon un internaute.
« Voilà la première dame d’un pays qui vient de vivre un drame. Aucune compassion. Jamais présente là où on a besoin d’elle. En tout cas, chaque chose a une fin non ? On est là. Il fait bon vivre à Etoudi. D'ailleurs, Mamfe (lieu où une trentaine de personnes ont été massacrées ces dernières heures, ndlr) c'est au Mali, qui discute ? Mange ta part madame la présidente », écrit un autre.
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