Chantal Biya inaugure en grande pompe son magasin 'chic' à Yaoundé [PHOTOS]

Chantal Biya27971745 1817930354897365 438221613252626394 N Chantal BIya à l'inauguration de sa boutique à Yaoundé

Mon, 19 Feb 2018 Source: cameroonweb.com

Chantal Biya, la première dame camerounaise, une femme qui a du flair pour le business. Elle a inauguré ce week-end à Yaoundé sa nouvelle boutique de meubles et de décorations de l’intérieur au quartier Bastos.

Chic Design est le nom du magasin de Mama Chantou. Une grande boutique à l'allure somptueuse dans ce quartier de riche. Tous les détails sont minitieusement soignés.Tout ce qui s'y trouve respire le luxe.

Une initiative que des camerounais ne voient pas d’un bon oeil au moment où la guerre contre les sécessionnistes sévit dans les zones anglophones avec le lot de victimes et la famine qui touche les régions du nord Cameroun.

Tous ces drames n’ont pas empêchés la première dame Chantal Biya à œuvrer pour son commerce.

Celle qu’on prénomme Chantal Pulchérie Vigouroux Biya et qui a 39 ans de moins que son mari, serait d’après des camerounais insensible comme le président Paul qui n’a « rien à foutre » du pauvre quotidien de ses concitoyens.

La first lady camerounaise qu’on juge unique, spontanée, drôle, impulsive et naturelle était présente à la cérémonie vêtue d’un ensemble tailleur au couleur rose.

Sa mise à l’écart de la vie politique du pays comme c’est le cas de la plupart des premières dames africaines, l’a fait tourner vers le social et le business.

Elle œuvre à l’image de ces firsts ladies africaines dans le domaine du bu commerce, du social

et dans le domaine caritatif.

D’après le lanceur d’alerte Boris Bertolt, cette initiative de la première dame est le signe que le règne de Paul Biya tire à sa fin.

Il illustre son idée avec l’exemple des femmes de Mugabe, de Dos Santos de Ben Ali, de Blaise Compaoré et autres présidents qui ont été évincé du pouvoir durant l’exercice de leur mandat présidentiel. Elles auraient fait des investissements dans le domaine du commerce quelques années avant le départ de leurs maris.

Ce n’est pas fortuit dit-il, que le président Paul Biya essaie d’intégrer ses progénitures dans la vie socio-politique du pays en commençant à les mettre à l’ENAM et ensuite à être d’accord pour le projet de commerce de la première dame.









Source: cameroonweb.com