Charles Ndongo s'enfonce après de graves accusations

Charles Ndongo S'enfonce Le DG de la CRTV, Charles Ndongo accusé d'incompétence et de favoritisme.

Fri, 28 Jul 2017 Source: Boris Bertolt

C'est une ambiance délétère qui règne actuellement à la CRTV depuis plusieurs jours. Le point le plus culminant aura été la note signée le 26 juillet dernier ou Charles Ndongo annonce une réduction des salaires du personnel.

Arguant que 1,4 % de pension vieillesse et la taxe communale sur les 4,2% déductible du salaire des employés qui étaient depuis payés par la CRTV le sera désormais par les employés. La goûte d'eau qui semble déclencher la colère généralisée. Les langues se délient.

Ainsi, nous avons appris que la situation financière de la CRTV est actuellement préoccupante. Les erreurs de management de Charles NDONGO sont pointées du doigt. Il aurait à cet effet recruté à la pelle et de manière fantaisiste. Sans véritable évaluation des compétences.

Simplement sur recommandation. Après que lui-même ait promis du travail à de nombreuses personnes à la suite de sa nomination. Ce qui a crevé le budget de la boîte déjà en difficulté. Le personnel étant en augmentation.

Parlant des nominations. Les employés s'étonnent des nominations régulières de personnes à des postes qui parfois se télescopent avec d'autres. Or ces nominations s'accompagnent d'avantages. Les employés dénoncent le nombre excessif de chef à la CRTV pour une chaîne de télévision de sa taille.

Plus grave et c'est cet aspect qui semble courroucer certains dans la boîte, Charles NDONGO, comme Biya l'a fait pour lui a décidé de proroger l'âge de départ à la retraite de plusieurs employés qu'il appelle en privé " ses amis". La suite vous la connaissez. Plus d'employés, plus de dépenses et à la crise budgétaire.

Donc la décision de Charles NDONGO de réduire le salaire du personnel en parlant d'une erreur de logiciel serait en fait pour des cadres de la CRTV une volonté de masquer son incompétence. A un employé de la chaîne de confier: " Un bon journaliste n'est forcément pas un bon manager".

Source: Boris Bertolt