Chassé par Ernest Obama : Stéphane Edzigui dénonce la présence de petits esprits villageois autour d’Eto’o

Lorsque la Confédération africaine de football (CAF) a rendu publique sa décision concernant la fraude sur l'âge d'un joueur gabonais lors de la CAN U17, une vague de joie s'est répandue parmi le public. Cependant, cette réaction a surpris l'analyste sportif Stéphane Edzigu. Dans un discours fort, il exprime son ahurissement et sa tristesse face à la situation actuelle du football camerounais. Il accuse la présence excessive de petits esprits villageois autour du président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto'o Fils, de freiner le développement et la grandeur du football national.

Stéphane Edzigu souligne la richesse du passé footballistique du Cameroun, avec des légendes telles que Roger Milla, Abega, Samuel Eto'o, Rigobert Song Bahanack, Patrick Mboma, Thomas Nkono, Bell Joseph Antoine et André Onana. Cependant, il s'interroge sur le niveau actuel du football camerounais, qui en est arrivé à devoir chercher une qualification en dehors du terrain, dans les bureaux de la CAF. Comment un pays avec un tel héritage peut-il être éliminé par le Gabon ? Cette réalité déconcertante fait réfléchir Stéphane Edzigu sur l'état du football camerounais.

Stéphane Edzigu s'adresse directement à Samuel Eto'o Fils, qui occupe le poste de président de la Fédération camerounaise de football. Il rappelle les promesses de ce dernier visant à redonner au football camerounais sa grandeur passée. Cependant, selon l'analyste sportif, cela ne pourra se réaliser que si Eto'o s'entoure de personnes compétentes et ambitieuses, des "grands" qui comprendront les enjeux du football moderne. Il critique l'influence des "petits esprits villageois" qui, selon lui, freinent le progrès et la réussite du football camerounais.

Le coup de gueule de Stéphane Edzigu met en lumière les préoccupations liées à l'état actuel du football camerounais. Il appelle à un changement radical, en incitant Samuel Eto'o Fils à s'entourer de personnes compétentes et à éliminer l'influence des "petits esprits villageois". Seule une approche professionnelle, ambitieuse et tournée vers l'avenir permettra de redonner au football camerounais sa grandeur d'antan.