Ce week-end a été très mouvementé au Cameroun et plus précisément dans le département du Moungo-région du Littoral où depuis hier par la chasse aux Bamileké du village de Bayon à Baré Bakem.
A l'initiative du chef traditonnel de cette localité qui est aussi Procureur de la République, la circulation a été bloquée et des routes ont été barrées les routes demandant aux bamilékés de rentrer chez eux. La tenue traditionnelle des Grassfield, le Ndop a été brûlé, a appris Camerounweb
Face à ce "manquement grave", le Pr Shanda Tomne vient d'interpeller le gouverneur de la région du Littoral.
"/>
Vengeance: une riposte de Bamilekés contre les Ekang à redouter à Bayon
Il semble que cet acte risque de créer des conséquences désastreuses, si rien n'est fait pour arrêter l'escalade de la violence ethnique que l'on observe ces derniers jours au Cameroun.
Ce lundi, plusieurs messages appelant les Bamiléké à ne pas laisser l'humiliation de leurs frères impunie, circulent sur les réseaux sociaux.
Voici quelques uns des messages que l'on retrouve sur la toile
"Jusqu’à quand va t-on laisser pourrir la situation ? Dans l’arrondissement de Baré-Bakem, les autochtones BAYON ont procédé à des actes d’indignations, vis-à-vis des Halogènes bamilékés, qui sont accusés d'installer des chefferies et de s'accaparer des Terres".
"C'est le nième conflit intercommunautaire, dans ce système politique dit unitariste. L'unité nationale ne saurait être la domination des uns sur les autres, sous prétexte du pouvoir économique, démographique encore ou politique".
"La véritable unité Nationale veut dire que toutes les composantes sociales, humaines et culturelles sont considérées et protégées au sein de la république. Aucune communauté ne doit disparaître, fut-elle minoritaire, car la diversité est la richesse du Cameroun".
"Ces actes ne doivent pas être impunis. L'honneur de nos frères doivent être lavé"