Chute de Samuel Eto’o : l’opposition camerounaise humiliée

Armand Noutack II, récemment exclu du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en raison entre autres, de son inconditionnelle loyauté envers le Président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto'o, a suscité la polémique en publiant un post incendiaire sur les réseaux sociaux. Dans ce message, il a sarcastiquement évoqué les conséquences de la chute présumée du président Eto'o, taquinant ses anciens camarades de l'opposition.

Intitulé "LA COALITION DU MAL", le post de Noutack II s'adresse directement à l'opposition en énumérant ironiquement les changements positifs que la chute du président Eto'o pourrait supposément apporter au Cameroun. Parmi ces allégations provocantes, on trouve des promesses telles que "ouvrir les portes d'Etoudi à l'opposition", "réformer notre système éducatif", "nettoyer les poubelles de Yaoundé", "empêcher l'effondrement des immeubles", "mettre un terme aux inondations à Douala", "réformer le code électoral", "booster les inscriptions sur les listes électorales", "définitivement mettre un terme au chômage de masse", "réduire les coûts des soins dans nos hôpitaux" et "pousser le régime à respecter le calendrier électoral".

Ce post incendiaire a immédiatement suscité des réactions mitigées parmi les internautes. Certains ont pris le message comme une critique acerbe à l'égard du président Eto'o et de ses partisans, tandis que d'autres ont considéré cette publication comme une provocation déplacée à l'égard de l'opposition politique.

Armand Noutack II est un fervent supporteur du Président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto'o, et son engagement envers cette figure emblématique du sport l'a apparemment conduit à une exclusion du MRC, un parti d'opposition réputé pour ses critiques envers le gouvernement en place.

Le MRC n'a pas encore réagi officiellement à cette publication, mais il est probable que celle-ci ne manquera pas de susciter des débats au sein du parti. En effet, l'allusion à une prétendue "chute" du président Eto'o et ses conséquences supposées pour le pays ne manqueront pas de soulever des interrogations quant aux relations entre le sport et la politique.