Chute planifiée d’Eto’o : une histoire à la Sepp Blatter

Il n' y avait pas eu des enquêtes qui les a débarqués

Sun, 13 Aug 2023 Source: www.camerounweb.com

Au Cameroun, les supporters de Samuel Eto’o sont convaincus que le jeune président de la Fédération camerounaise de football est victime de l’acharnement de ses détracteurs. Si certains pensent à un réglegment de compte, ils sont de plus en plus nombreux à avancer l’hypothèse d’un plan d’élimination d’Eto’o de la course pour la présidence de la Confédération africaine de football.

Selon le journaliste Souley Onohiolo, le titre et la célébrité de Samuel Eto’o ne suffisent pas pour le sortir de cette mauvaise situation. Il donne l’exemple de Michel Platini et Sepp Blatter qui ont également connu des déboires avec les instances disciplinaire du football mondial.

« Des gens veulent nous faire croire qu'on doit fermer les yeux sur toutes les forfaitures de Samuel Eto'o parce qu'il est une icône. Vous connaissez ce qui est arrivé à Michel Platini et Sepp Blatter? Ils dirigeaient quoi? Il n' y avait pas eu des enquêtes qui les a débarqués? », a-t-il déclaré dans l’émission Canal Presse du 13 août 2023.

Lourdes sanctions

Depuis que l'annonce d'une enquête sur les agissements de Samuel Eto'o, les soutiens du président de la Fédération camerounaise de football sont montés au créneau pour dénoncer l'instance faîtière du football continental. La quasi-totalité de laudateurs de Samuel Eto'o prétendent que la CAF n’est pas compétente pour connaître les affaires internes aux fédérations. D’autres déclarent que l’instance n’a même pas d’organes capables de connaitre de ces affaires. Et pourtant les statuts de la CAF sanctionnent les conduites indécentes des officiels et associations nationales. Samuel Eto’o pour rappel, est accusé par ses anciens collaborateurs de manipulation de matchs et de signature de contrat avec une société de pari sportif.

Selon l’article 45 des statuts de la CAF, le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o risque des sanctions allant d’un simple avertissement à une interdiction d’exercer toute activité relative au football sans oublier les amendes ».

« En cas de violation des Statuts et règlements de la CAF et des décisions des organismes compétents, ou en cas de conduite antisportive ou indécente, les associations nationales, les clubs, les officiels et les joueurs encourent des sanctions disciplinaires, conformément aux dispositions des présents Statuts, des règlements médias et marketing, des compétitions, du Code disciplinaire de la CAF et du Code d’Ethique de la CAF.

− 2.2 Contre les personnes physiques : a) Avertissement ; b) Expulsion ; c) Suspension de matches ; d) Interdiction de vestiaires et/ou de banc de réserve ; e) Interdiction de stade ; f) Interdiction d’exercer toute activité relative au football ; g) Amende. », peut-on lire dans les statuts de la Confédération africaine de football.

Roger Milla

Selon l’ancien international Roger Milla, il s’agit d’une affaire interne à la Fecafoot. La CAF n’a pas à se saisir du dossier.

« Pour moi, ils n'ont pas le droit. Ce n'est pas la Coupe d'Afrique que nous sommes en train de jouer. Nous jouons un championnat national. Ils ne peuvent pas venir faire dans enquêtes dans le football camerounais. Ils donnent quoi au football camerounais pour venir faire des enquêtes ? Rien du tout. Il ne faut pas qu'il y ait exagération. On n'a pas besoin des enquêtes ici. Nous avons fait un bon championnat cette année, il faut qu'on continue par l'améliorer », a-t-il déclaré sur France 24.

Source: www.camerounweb.com