À l’occasion de la visite des chantiers des grands conseillers de la ville de Douala le jeudi 19 octobre 2017, en prélude au conseil du 3e trimestre de la communauté urbaine de Douala, quatre chantiers étaient de l’itinéraire.
Après le chantier de la maison de la culture Sawa située à la vallée de la Besseke, le second pont sur le Wouri, les routes secondaires de la Cité SIC, le point culminant était le chantier de la cité des cinquantenaires dans le 2e arrondissement de la ville de Douala, rapporte Radio Balafon émettant depuis Douala.
Sur le site de la cité des cinquantenaires, l’ingénieur en charge des travaux François Eboumbou face aux grands conseillers a été clair: «le rythme d’exécution n’est pas bon du tout. Parce que l’entreprise devait toucher son avance de démarrage en trois mois. Jusqu’ici, le compte n’est pas bon». 18 mois après l’ouverture du chantier l’entreprise est à 6% de taux de réalisation global avec un retard accusé d’un an sur les délais prévus, apprend-on.
Par ailleurs les ingénieurs en charge du chantier affrontent de nombreuses difficultés. L’une d’elles est la présence d’une nappe phréatique qui a été découverte en cours des travaux. «Durant les études géotechniques, cette nappe n’avait pas été aperçue. Ce n’est qu’au cours des travaux que ladite nappe a été découverte», affirme l’Ingénieur.
Suivant la saison, cette nappe est plus ou moins haute. Avec la présence d’un sous-sol sur le chantier, il fallait trouver des solutions et techniques pour contourner cette nappe phréatique. «C’est l’une entraves à l’évolution du chantier de la cité des cinquantenaires», confirme l’ingénieur en charge des travaux François Eboumbou.