La ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Pauline Nalova Lyonga, a récemment lancé un appel aux parents d'élèves pour qu'ils fassent preuve de vigilance à l'égard des établissements scolaires ne disposant pas d'autorisation de fonctionnement. Dans un communiqué diffusé à la radio publique le 11 juillet, la ministre a dénoncé la violation des procédures légales par les promoteurs d'établissements, notamment en ce qui concerne les extensions, les créations, les ouvertures et les cessations d'activités.
La suspension de ces établissements illégaux, dans le cadre de l'année académique 2023-2024, vise à lutter contre le phénomène préoccupant des établissements clandestins. Chaque année, à l'approche de la rentrée scolaire au Cameroun, des mesures sont prises pour fermer ces établissements qui opèrent en violation des règles établies. Rien qu'avant l'année scolaire 2022-2023, près de 500 établissements scolaires clandestins ont été fermés à travers le pays.
Ce problème persistant d'établissements clandestins est exacerbé par le laxisme des autorités et la corruption qui facilitent l'ouverture de ces établissements non autorisés. Les promoteurs négligent souvent les réglementations et exploitent les élèves, qui se retrouvent parfois floués à la fin de l'année scolaire.
Il est essentiel que les parents d'élèves soient conscients de cette situation et prennent des mesures de précaution pour s'assurer que les établissements dans lesquels ils inscrivent leurs enfants sont régulièrement autorisés par les autorités compétentes. Cela garantira la qualité de l'enseignement dispensé et offrira un environnement sûr et propice à l'apprentissage.
La ministre des Enseignements secondaires encourage également les parents à signaler tout établissement suspect ou non autorisé afin que des actions appropriées puissent être prises pour protéger les droits des élèves et maintenir des normes éducatives élevées.
En luttant contre les établissements clandestins, le gouvernement camerounais montre son engagement à améliorer le système éducatif du pays, à préserver les droits des élèves et à promouvoir des établissements scolaires légitimes et de qualité.
Il est primordial que les parents, les autorités et la société dans son ensemble travaillent ensemble pour éradiquer ce fléau des établissements clandestins et garantir un avenir meilleur pour les générations futures du Cameroun. La surveillance et la vigilance de tous sont nécessaires pour assurer la sécurité et l'éducation de des enfants.