A croire les informations révélées ce mercredi 06 septembre par le journal Le Popoli, le chef de l'Etat a eu une discussion certes brève, mais chaude avec un élément de la garde présidentielle il y a quelques jours.
A la Une du journal satirique ce mercredi matin, l'on découvre des "révélations" sur une discussions qu'aurait eues le chef de l'Etat avec un des éléments de sa garde présidentielle. Pour ce qui est du contenu de cette discussion, nos confrères de ce journal disent que le chef de l'Etat devenu très suspicieux envers son entourage, a demandé à cet élément très imposant de ne pas se mettre derrière lui, mais devant.
Une manière pour Le Popoli de caricaturer l'état de qui-vive dans lequel se trouve le président et son entourage, depuis qu'un coup d'Etat a renversé son homologue gabonais Ali Bongo.
Quoi qu'il en soit, Biya et ses fermes soutiens qui ne veulent pas du changement au Cameroun n'en donnent pas l'impression, mais ont certainement redoublé de vigilance, afin de surveiller davantage les puissant officiers de l'armée susceptibles de renverser le président camerounais.
Alors que ses pairs des Etats d'Afrique centrale se sont exprimés clairement en condamnant le coup d'Etat qui a eu lieu au Gabon, le chef de l'Etat camerounais mis au courant à propos de la situation de son ami Ali Bongo, a refusé de s'exprimer
Peur, prudence ou simplement indifférence? L'on ne saurait le dire. Mais Paul Biya a refusé de s'exprimer au que quelqu'un de la présidence de la République s'exprime en son nom, comme le fait souvent Ferdinand Ngoh Ngoh.
L'opinion nationale et internationale devrait uniquement se contenter de la sortie du ministre de la Communication, René Sadi, lequel a publié il y a quelques heures, un communiqué dans lequel il condamne le coup d'Etat au Gabon et demande aux putschistes de préserver l'intégrité de Bongo et sa famille.
"Le Gouvernement de la République du Cameroun a pris connaissance, avec préoccupation, des événements survenus le 30 Août 2023 au Gabon. Il condamne le changement anticonstitutionnel de Gouvernement en cours, qui viole les principes fondamentaux et les valeurs de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale et de l'Union Africaine. Il exhorte les parties prenantes à veiller à l'intégrité physique du Président Ali BONGO ONDIMBA et des membres de sa famille, au rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel, et à la préservation de la paix et de la stabilité si chères aux filles et aux fils du Gabon ainsi que des autres pays de l'Afrique Centrale", lit-on dans le communiqué de René Sadi.
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