Comité de normalisation : mauvaise nouvelle pour Samuel Eto’o

Le match Cameroun vs Cap-Vert prévu pour le 03 juin 2024 dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2024 est incertain. Le Cameroun n’arrive pas à dégager un staff technique pour accompagner l’équipe nationale durant cette rencontre. Suite à la décision de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du CNOSC suspendant le staff technique désigné par Samuel Eto’o, le nom du sélectionneur national Marc Brys est une fois de plus retiré sur le site de la Fifa.

Pour l’ancien membre du comité exécutif de la Fecafoot, Gubai Gatama, le Cameroun va droit vers un comité de normalisation. Il précise que ceci pourrait intervenir vers la fin du mois de juin. « Moi et mes rêves. La dernière fois, c’était qu’un des deux staffs des Lions allait « disparaître » du circuit. On me dit que hier, la CCA a suspendu le staff de la Fecafoot.

Me voici encore qui ai rêvé que nous étions fin juin, et la tête de l’exécutif de la Fecafoot n’était plus la même que celle d’aujourd’hui. J’ai vu une nouvelle tête-là… », écrit-il.

Eto’o furieux

Samuel Eto’o, le président de la Fédération ne compte pas respecter la décision du CCA. Il dit s’en tenir au décret du président de la République de 2014 qui donne compétence à la Fecafoot de désigner le staff technique et médical des Lions indomptables du Cameroun.

« La désignation de l'encadrement technique, administratif et médical des Sélections Nationales, telle que confirmée par la FIFA en prélude des rencontres à venir, reste et demeure la seule prérogative du Comité Exécutif de la FECAFOOT.

Nous ne saurions être associés à une manipulation de l'opinion au travers de telles décisions bafouant toutes les règles procédurales de droit en la matière.

Monsieur Le Président, il va falloir que chacun dans le rôle qu'il joue, solt face à ses responsabilités sur le risque de suspension que nous faisons courir à notre pays à la faveur d'intérêts cachés au mépris des textes pris par Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat », écrit le président de la Fecafoot.