Ce mardi, dans une mise au point, le Pr Jean Bertrand Salla, recteur de l'Université Catholique d'Afrique centrale s'est désolidarisé des propos tribalistes de Claude Abe, son employé.
« Le recteur informe l'opinion publique que l'université catholique d'Afrique centrale se désolidarise entièrement de la sortie médiatique du Professeur Claude Abé au cours de l'émission "Club d'Elite" du 16 avril 2023, sur le plateau de la chaîne de télévision vision4.
Il tient à rappeler que l'université catholique d'Afrique centrale est une institution pontificale qui promeut : l'ouverture aux autres, la fraternité, le vivre ensemble et la multiculturalité. L'université catholique d'Afrique centrale s'associe aux autorités publiques et aux membres de la société civile pour condamner tout discours haineux et tribaliste contraire aux valeurs ci-dessus énumérées et son éthique propre », pouvait on lire dans la note.
Dans son commentaire, Arlette Framboise Doumbé Ding dit saluer cette sortie du recteur de l'Université Catholique qui donne raison et qui démontre que le combat n'est pas vain.
« Toute fois, je regrette que le recteur ait attendu des pressions pour réagir aux propos exécrables de Claude Abé qui pourtant surfe sur le registre de la haine tribale depuis de nombreuses années. Sur ma page Facebook, vous verrez d'ailleurs que je dénonce régulièrement les sorties tribalistes de Claude Abé depuis 2 ou 3 ans. Et d'ailleurs je ne suis pas la seule à le faire. De nombreux autres Camerounais étonnés de voir un enseignant de l'université catholique sombrer à ce point dans la haine tribale ont régulièrement exprimé leur indignation devant le silence de l'institution catholique. Tout cela donne effectivement l'impression que c'est sous la pression que le recteur de l'Université Catholique à consentis aujourd'hui à prendre position dans cette sale affaire. Mais comme dit le vieux proverbe, il vaut mieux tard que jamais », déplore-t-elle.
« Par ailleurs, cette sortie du recteur de l'université catholique d'Afrique centrale vient quand même ridiculiser le piètre Mathias Éric Owona Nguini qui dans des propos pédants et creux commençait à défendre Claude Abé en soutenant que les propos de ce dernier n'étaient pas tribalistes. Finalement tous ces tribalistes sont de vrais fanfarons. Des gens aussi vides sur le plan de la morale que des puits sans fond », se réjouit elle.
« La lutte contre le tribalisme se poursuit et nous vaincrons cette "peste" pour offrir à nos enfants et aux générations futures un pays vivable », a-t-elle conclu.