Comment le sénateur Seidou Mbombo Njoya travaille pour l'influence du roi des Bamoun

S'il était né, pendant que son défunt père Ibrahim Mbombo Njoya était le roi des Bamouns, le sénateur Seidou Mbombo Njoya aurait sans doutes été l'homme qui règne actuellement sur le territoire des Bamouns.

Mais les lois et les coutumes était ce qu'elles sont, c'est son frère cadet Nabil Mobombo Njoya qui a été couronné roi. Mais le prince Seidou récemment nommé sénateur récemment par Paul Biya, n'est jamais loin de son roi qui est avant tout son frère qu'il se doit de protéger et conseiller.

Dans un article publié ce lundi par Jeune Afrique, Seidou Mbombo Njoya a été cité comme l'un des hommes les plus influents de la Cour du sultan des Bamouns et l'un de ceux qui soufflent à l'oreille du roi.

Après avoir perdu sa fonction de président de la Fécafoot après les élections gagnées par Samuel Eto'o, Seidou Mbombo Njoya s'était mis à la disposition du royaume Bamoun.

Très proche collaborateur de son petit frère Seidou joue plusieurs rôles. Des fois conseiller et quelques fois protocole. Le prince joue en quelques sortes le rôle de l'aîné et de l'homme avisé. Certains lui attribuent même le rôle de protecteur de son cadet contre des éventuels manipulateurs et courtisans.

Vendredi 8 avril dernier, lors de la visite de Daniel Ona Ondo, président de la commission de la CEMAC, Seidou était là. Aux cotés de son jeune frère qu'il n'a pas d'ailleurs lâché d'une seule semelle.

Seidou était encore là lors de la visite en novembre 2021 de Franck Biya au royaume des Bamouns. Au palais royal des Bamoun, Franck Biya a été conduit jusqu'à Nabil Mbombo Njoya, le nouveau roi par son frère ainé, Seidou Mbombo Njoya, président sortant de la Fécafoot.

Dirigeant du Royal Football School du Noun depuis 2012, Nji Mbombo Njoya Seidou est un citoyen camerounais né le 9 août 1961 à Yaoundé, capitale politique du Cameroun.

Il a précédemment été responsable du développement au sein de l'instance dirigeante mondiale FIFA (Fédération internationale de football association) et a également fait partie du comité de discipline de la CAF (Confédération africaine de football).

Depuis 2002, il a enchainé des postes de Président - Promoteur « Fédéral Sporting FC du Noun» montée en première division de football après 17 ans (2002 - 2005) ; de 2005 à 2006 Président du Golf Club de Yaoundé ; après, pendant 4 ans il fut président fondateur et président d'honneur de la Fédération camerounaise de golf et pendant ce mandat il cumulé la fonction de Commissaire de matches CAF ceci de 2008 à 2014.Sa carrière ne s’achève pas là.

Il a également assuré les fonctions de Membre du Comité exécutif et président de la Commission des compétitions internationales à la Fédération camerounaise de football de 1999 à 2014; responsable du Protocole Présidentiel de la CAF (2007- 2014) ; membre de la commission de discipline de la CAF de 2009 à 2014; membre du Conseil d’Administration du Comité national olympique du Cameroun en 2006 pour une durée de 4 ans ; membre de la Commission d’Organisation des Championnats Juniors « U20 » de la CAF de 2009 à 2013 ; commissaire de matches de la Fédération internationale de football association(2008 - 2014) ; 2e vice-président de la Ligue de football professionnel du Cameroun de 2011 à 2013 ; 1er vice-président de la Fédération camerounaise de football (juin 2013) ; Development Officer du Bureau régional FIFA – Afrique centrale de août 2014 à décembre 2016.

Malheureusement, le 15 janvier 2021, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) annule l’élection de Seidou Mbombo à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football, poste qu’il occupait depuis le 12 decembre 2018 mais il obtient le soutient de Paul Atanga Nji, ministre camerounais de l’Administration territoriale et de la décentralisation qui ordonne aux gouverneurs des régions de laisser la gestion des affaires de la Fédération camerounaise de football à Monsieur Seidou Mbombo. «Dès lors, je vous demande de ne tolérer aucune entrave à cette directive d’où qu’elle vienne, quel que soit le rang social des contrevenants», a déclaré monsieur le ministre.

La FIFA le désigne donc pour la gestion de la transition à la tête de la Fécafoot.