Comment le sorcier de Paul Biya a sauvé le président français

BIYA SORCIER FRANCE Après le débat, Chirac va s’empresser d’appeler Biya et Omgba Damase pour les remercier

Sun, 16 Jun 2024 Source: Arol Ketch

Octobre 1985, Jacques Chirac prépare dans la perspective des prochaines élections législatives son débat face à Laurent Fabius, Premier ministre. Biya va envoyer des valises pour soutenir Chirac.

Et au Cameroun, on prépare aussi le débat sur le plan mystique. Denis Ekani en charge de la sécurité intérieure du Cameroun va demander à Tillier de venir en toute urgence au Cameroun parce que le Président BIYA souhaiterait le voir. Rappelons que Jacques Tillier est un journaliste et ancien espion français recruté par Paul Biya pour surveiller l'ancien Président Ahmadou AHIDJO et les opposants Camerounais en France.

Tillier prend le premier avion et débarque à la Présidence de la République où il trouve Paul Biya en compagnie du milliardaire Omgba Damase.

Omgba Damase prend la parole pour annoncer solennellement à Tillier qu’ils vont intervenir sur le débat Chirac-Fabius : « Tu verras, Fabius, à un moment donné va s’emporter et sera dans le vague complètement largué. Il perdra ses moyens car à un moment précis, il ne verra plus Chirac. D’ailleurs, le sorcier du président est là. », va lâcher Omgba Damase.

Au même moment, un petit bonhomme maigrichon, pieds nus en boubou, portant un calot blanc sur un crâne rasé se lève et sort de son boubou une bouteille plastique d’un litre contenant une sorte de boue jaunâtre.

Dans un français approximatif, le sorcier du président s’adresse à Tiller : « Il va falloir que Chirac se lave avec ça, la veille de son débat. Et c’est moi qui dois le laver ».

Chirac sera lavé par avec le liquide Jaunâtre la veille du débat et le jour du débat, tout va se passer comme l’avait prédit le sorcier du Président Paul BIYA.

Après le débat, Chirac va s’empresser d’appeler Biya et Omgba Damase pour les remercier car tout s’est passé comme l’avait prédit le sorcier du Président.

Cette histoire est racontée par Jacques Tillier lui même dans son livre « une plume libre ».

Source: Arol Ketch