Company accused of delaying Sangmélima-Ouesso road

Patrice Amba Salla67

Tue, 12 May 2015 Source: Investir au Cameroun

Les travaux de construction de la route transfrontalière Sangmélima-Ouesso, qui va relier le Cameroun au Congo Brazzaville, n’avancent pas beaucoup côté camerounais.

Et pour cause, le statuquo observé sur la construction d’un lot de cet axe routier, sur un linéaire de 65 Km entre les villes camerounaises de Sangmélima et de Bikoula, dans la région du Sud du pays.

En effet, vient de constater le ministre camerounais des Travaux publics, Patrice Amba Salla, qui vient d’y effectuer une descente, trois ans après le lancement des travaux de ce lot, les travaux n’ont été réalisés qu’à peine 23%.

«On dirait que l’entreprise n’est pas habituée à travailler sur des routes. Elle a l’air d’être spécialisée dans tout autre chose», a déclaré Patrice Amba Salla, qui jette ainsi un doute sur les capacités de l’entreprise iranienne Kayson Inc, chargée de réaliser ces travaux.

L’année dernière, face au retard observé dans l’évolution des travaux de ce tronçon routier, le gouvernement camerounais avait mis en demeure l’entreprise adjudicataire du marché, et menacé de résilier le contrat ; bien que cette dernière ait dénoncée de son côté le déblocage tardif des fonds à mettre à sa disposition et la non libération des emprises par les riverains.

De nos jours, même si l’hypothèse d’une rupture de contrat n’est plus clairement évoquée, il s’impose cependant une prorogation du délai de fin des travaux, initialement prévus pour durer 3 ans.

Pour rappel, long de 651 Km, dont 316 Km à construire côté camerounais et 335 côté congolais, la route Sangmélima-Ouesso devrait coûter 119,8 milliards de francs Cfa.

Ces financements ont été mobilisés par divers bailleurs de fonds tels que la BADEA, la BID, la BAD, le Fonds saoudien de développement, le Fonds koweitien et les deux Etats concernés par le projet, officiellement présenté comme «le maillon manquant de l’inter-capital Yaoundé-Brazzaville»

Source: Investir au Cameroun