Complot contre Paul Biya : le ministre Grégoire Owona contre-attaque et 'dénude' Boris Bertolt

Le climat politique au Cameroun se tend alors que Grégoire Owona, ministre du Travail et secrétaire général adjoint du parti au pouvoir, fait face à des accusations graves de la part du journaliste et lanceur d'alerte Boris Bertolt. Ce dernier accuse Owona de comploter contre le président Paul Biya, une accusation que le ministre rejette fermement.

Dans une réponse publiée sur Facebook, Grégoire Owona a exprimé son indignation face aux accusations de Bertolt. "Bonjour Monsieur Boris Bertolt, merci de m'avoir lu et de ne m'avoir pas compris, ou pire encore d'avoir refusé de comprendre! Vous promettez répondre à ce que j'ai dit après le match contre l'Angola. Je ne vous ai parlé ni de match, ni de football. Êtes-vous le Ministre/Minsep ? Êtes-vous le Président de la Fecafoot? Êtes-vous la CAF ou la FIFA? Qu'avez-vous à voir avec ce match pour dénoncer les 'complots pour le pouvoir' d'Owona?" a-t-il rétorqué.

Owona a insisté sur le fait que Bertolt devrait fournir des preuves concrètes de ces prétendus complots. "Puisque vous êtes au courant des complots que je 'fais' et vous insistez dessus, alors dénoncez-les. N'attendez pas d'aller voir vos alliés et commanditaires dans vos obscurs laboratoires pour inventer ce que vous avez appelé 'complots pour le pouvoir' !"

Il a également critiqué Bertolt pour tenter de troubler ceux qui travaillent pour le pays, en ajoutant que des accusations similaires avaient déjà été portées contre lui par des services spécialisés sans succès. "Des services spécialisés et plus compétents que vous ont eu déjà l'occasion de m'accuser de coup d'État, ce disque est rayé, bien rayé ! Le pouvoir au Cameroun passe par les urnes."

En réponse, Boris Bertolt, qui est en exil, a réitéré ses accusations dans une brève réplique sur les réseaux sociaux. "Grégoire Owona, les gens me disent que ce matin tu m’as encore interpellé. Je n’ai pas le temps à te consacrer aujourd’hui. Continue tes petits complots contre ton patron qui te fait confiance depuis 27 ans. Nous on part d’abord en Angola."