Adamou Ndam Njoya, Président de l'UDC
Rendu au siège du quotidien le 3 mai dernier, le Président de l’Union Démocratique du Cameroun laisse entendre qu’«en l’état actuel des choses un candidat unique ne gagnera jamais les élections présidentielles au Cameroun».
Adamou Ndam Njoya, le Président de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) interpellé par Yanick Yemga, journaliste au quotidien Mutations sur l’élection Présidentielle anticipée et la révision constitutionnelle, a déclaré «qu’il s’agit d’une distraction du régime en place qui veut éloigner les Camerounais des vrais problèmes qui sont liés au développement, à l’économie et au code électoral».
En fait le 3 mai dernier, journée de célébration de la liberté de la presse le Président fondateur de l’UDC a rendu une visite au quotidien, qu’il juge crédible et dit assumer pleinement son rôle dans la société camerounaise. Le moment était donc opportun pour lui, pour livrer au journal son point de vue sur les sujets qui rythment la vie politique au pays.
Sur le point de mettre en place une coalition des formations politiques dans la perspective d’arriver à un candidat unique à présenter lors de l’élection Présidentielle, Adamou Ndam Njoya déclare qu’«en l’état actuel des choses un candidat unique ne gagnera jamais les élections présidentielles au Cameroun avec le code électoral existant, car tout est ficelé. Tout est mis en œuvre pour faire sauter le candidat qui pourra être proposé par l’opposition».
Cependant, le Président de l’UDC précise que son parti n’est pas contre une idée de coalition des formations politiques. Il est toutefois nécessaire de mettre une certaine organisation.
«Les partis de l’opposition doivent se retrouver et mettre sur pied des bases solides et fortes où ils se reconnaîtront, s’organiseront de manière à obtenir de meilleurs résultats que ceux engrangés à la tripartite», a-t-il souligné.
Le quotidien Mutations édition du 6 mai 2016 fait savoir que les recommandations du parti pour la prochaine Présidentielle au Cameroun sont entre autres «la révision de la Constitution, du code électoral, un scrutin majoritaire à deux tours et un mandat présidentiel ramené à cinq ans renouvelables une seule fois».
