Confidentiel : Ferdinand Ngoh Ngoh indexé derrière la convocation de Sismondi Barlev Bidjoka au Sed

Sismondi Barlev Bidjoka et Ferdinand Ngoh et Ngoh

Thu, 20 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

• Sismondi Barlev Bidjoka est un journaliste Camerounais

• Il est cuisiné depuis quelques jours au Sed

• Un doigt accusateur est pointé sur le Sgpr Ferdinand Ngoh Ngoh



Depuis mardi dernier, Sismondi Barlev Bidjoka, le promoteur de la chaîne Fm commerciale Ris Radio (105.7), située au quartier Mvog-Ada à Yaoundé est trainé au Secrétariat d'État à la Défense (Sed) à Yaoundé. Il a été arrêté et cuisiné pendant plusieurs heures avant d'être libéré puis cuisiné de nouveau. Certaines indiscrétions accusent Ferdinand Ngoh Ngoh d'être derrière ces tracasseries.

En effet, comme votre site d'information camerounweb.com l'a annoncé en exclusivité dans un article précédent, mardi dernier aux environs de 14h et 30mn, Sismondi Barlev Bidjoka a été interpellé par quatre individus dont deux civil. Après avoir passé cinq heures de temps au service central de recherches judiciaires du Secrétariat d'État à la défense (Sed), où il a été conduit, le patron de Ris Radio décrit, dans un message publié dans le forum WhatsApp (Club éditorial Ris Radio), dont il est l'administrateur, comment il a été arrêté : "En revenant de l'école chercher les enfants, j'ai été interpellé chez moi par quatre hommes en civil à 14h et 30mn. Je viens d'être libéré du Sed" , informait le journaliste.

Après sa libération les éléments du Sed lui ont donné rendez-vous hier mercredi 19 octobre 2022 pour être de nouveau auditionné. "Ils m'ont donné rendez-vous demain (mercredi, 19 octobre 2022) pour deux heures d'audition au Sed sous la houlette du colonel Eloundou", témoignait le journaliste. Une fois rendu au Sed ce mercredi à 8h30, il a été cuisiné jusqu'à 20h30, soit pendant environ 12 heures de temps. Les chefs d'accusation qui pèsent contre lui sont entre autres : "Atteintes à corps constitués, atteintes à la sûreté de l'état, tentative de déstabilisation, mise en mal des hautes instructions du chef de l'état etc"

"J'ai finalement été entendu finalement hier deux fois de suite au secretariat d'état à la défense y compris au service de renseignements par des officiers supérieurs: Deux colonels et deux lieutenants. de 09h à 20h30.

- Tentative de trouble a lordre public

- Atteinte a la surete de l'État

- Mise en doute des hautes instructions du president

- Soupcon aggravé despionnage par enregistrement dune haute personalité

- Mise en danger.

- Incitation a la violence.

- Rebellion etc...blabla j'en oublie.bref c'étaient des accusations graves."
, a indiqué Sismondi Barlev Bidjoka dans certains fora WhatsApp.

Selon des sources dans le sérail, c'est Ferdinand Ngoh Ngoh qui serait derrière toutes ces convocations du journaliste au Sed, une institution sous la responsabilité d'un de ses proches. Il reprocherait à Sismondi Barlev Bidjoka de l'avoir plusieurs fois brocardé dans les antennes de Ris Radio et dans ses éditoriaux.

Affaire à suivre...

Source: www.camerounweb.com