Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a officiellement annoncé la création de d’un nouveau parti politiques au Cameroun. Il s’agit du Social Democratic Force Front (SDF), qui a reçu l'assurance du ministre que son dossier est en cours de traitement.
Le Cameroun enregistre un nouveau parti politique avec le courrier du ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, le 5 mai 2021. Cette nouvelle vague de création de partis politiques relance le débat sur le dynamisme de la vie politique camerounaise et les dangers potentiels pour la jeune démocratie du pays.
Le Social Democratic Force Front (SDF) fait partie des nouveaux partis politiques créés au Cameroun. Son initiateur, M. Shewa David Damuel, a reçu l'assurance du ministre Paul Atanga Nji que son dossier est en cours de traitement dans les services compétents du département ministériel dont il a la charge. La suite qui y sera réservée lui sera communiquée dans les meilleurs délais possibles.
. Parmi les nouveaux partis figurent également l'Alliance patriotique du Cameroun (APAR) de Célestin Djamen, qui a récemment démissionné du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, le Rassemblement démocratique du Cameroun (RDC), l'Alliance démocratique des handicapés et sympathisants du Cameroun (FMDC) ou encore l'Onction pour la paix et le développement du Cameroun (OPDC).
Le ministre de l'Administration territoriale justifie cette nouvelle vague de création de partis politiques par la liberté d'association garantie par la Constitution camerounaise. Cependant, certains observateurs s'interrogent sur le dynamisme réel de la vie politique camerounaise et les dangers potentiels pour la jeune démocratie du pays.
En effet, certains partis politiques sont accusés d'être des coquilles vides, créées uniquement pour bénéficier des financements publics ou pour servir les intérêts personnels de leurs dirigeants. D'autres estiment que la multiplication des partis politiques peut entraver la consolidation de la démocratie en dispersant les voix et en favorisant la confusion chez les électeurs.
Cependant, certains analystes politiques estiment que la création de nouveaux partis politiques peut être un signe de vitalité démocratique, reflétant la diversité des opinions et des aspirations des citoyens camerounais. Ils soulignent également que la concurrence entre les partis politiques peut stimuler le débat public et encourager les partis existants à se réformer et à mieux répondre aux attentes des électeurs.