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Confidentiels: le régime Biya soudoie Human Rights Watch à publier un faux rapport

Biya Sergeo Mattarella Paul Biya au pouvoir depuis plus de 35 ans

Dim., 24 Juin 2018 Source: bareta.news

Le gouverment de Paul Biya aurait d'après les informations serait en plein lobbying à l'ONG Human Rights Watch sur la crise anglophone. L'ong aurait des informations qui incriminent le régime Biya et pour cela, le gouvernement s'adonne à influencer le rapport sur les droits de l'homme que l'ONG va présenter début juillet sur le Cameroun.

Le Consortium de la société civile du Cameroun vient de recevoir des informations selon lesquelles une délégation de deux membres de l'organisation non gouvernementale internationale, Human Rights Watch, se rendra à Yaoundé pour discuter avec les autorités gouvernementales en prélude à la publication début juillet 2018 de son rapport sur la situation des droits de l'homme au Cameroun, notamment sur la crise qui prévaut au Cameroun méridional.

La délégation est composée de Philippe Bolopion et Jonathan Pedneault. Ces deux experts de Human Rights Watch etaient à Yaoundé ce 23 juin 2018.

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Selon les instructions données par le Chef de l'Etat, Paul Biya par l'intermédiaire du Secrétaire Général à la Présidence de la République, les deux experts sont reçus par le Premier Ministre Philemon Yang, Ministre des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella, Issa Tchiroma Bakary de Communication, Laurent Esso de la Justice, Joseph Beti Assomo de la Défense, Atanga Paul Nji de l'Administration Territoriale, Hadidja Alim Youssouf de l'Education de Base, Nalova Lyonga Pauline Egbe de l'Enseignement Secondaire et le Secrétaire Général à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Les informations reçues par le Consortium indiquent clairement que ces experts de Human Rights Watch sont à Yaoundé dans le cadre d'une initiative de relations publiques destinée à adoucir les atrocités inimaginables / actes génocidaires perpétrés par des soldats fidèles à Biya dans le sud du Cameroun - Ambazonia d'autant plus que la preuve des violations des droits de l'homme n'est pas à Yaoundé mais dans le sud du Cameroun-Ambazonia qu'ils ont même l'intention de ne pas visiter.

Le Sud cameroon exprime par la présente ses inquiétudes quant à la qualité et à la crédibilité qu'il convient d'accorder à tout rapport émanant d'un processus aussi corrompu. Cela est d'autant plus vrai que le secrétaire général de la présidence, dans une note donnant des directives aux fonctionnaires mentionnés, les contraint à rester collés à une copie qui leur a été transmise par la hiérarchie.

M. Ngoh Ngoh l'a même laissé entendre; "LE GOUVERNEMENT VOUDRA BIEN DEFENDRE LA MEME POSITION ... S'EXPRIMER D'UNE SEULE VOIX ET OEUVREr A FAIRE REFLETER LESDITES LES POSITIONS DANS LE RAPPORT FINAL DES EXPERTS" - Ceci traduit littéralement suggère que le Secrétaire Général à la Présidence de la République est il ne demande pas seulement la présentation d'une position unique, qu'elle soit vraie ou non, mais surtout des mensonges, il demande simplement au gouvernement de payer pour que ses positions soient mises en évidence dans le rapport qui sera rendu au monde au début du mois prochain.

Cette fuite d'informations démontre plus qu'assez que Yaoundé ne sera jamais prêt pour une solution négociée à notre crise; M. Biya préfère plutôt gaspiller tout l'argent dans ce pays en achetant le silence et la coopération d'experts internationaux crédules et, pourquoi pas, d'organisations qui ne peuvent pas résister à un tel «prix du sang».

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Le Sud cameroun est par ce communiqué de presse appelant l'attention de l'opinion publique nationale et internationale à assister à de telles manipulations qui ne feront que rendre délicates des déclarations publiques par des organismes mondiaux apparemment respectables pour maintenir des normes élevées dans le processus de surveiller et signaler les violations des droits de l'homme à travers le monde. Pire encore, ce n'est plus une nouvelle que Yaoundé a toujours refusé d'entrer dans d'autres organes des droits de l'homme, y compris des experts de la Commission des droits de l'homme de l'ONU.

Tout en exprimant ses regrets qu'une organisation crédible comme Human Rights Watch, basée à New York, puisse se laisser entraîner par un système sanguinaire avec des antécédents de manipulations, la république virtuelle du Sud Cameroun appelle les autorités de Human Rights Watch à enquêter sur les activités de leurs experts au Cameroun pendant la visite de trois jours.

Il saisit cette occasion pour rappeler à l'opinion nationale et internationale que les peuples épris de paix du sud du Cameroun ne se défendent que contre un occupant doté de toutes les armes de guerre sophistiquées.

Notre peuple n'a jamais déclaré la guerre; la guerre nous a été imposée et nous combattons seulement dans l'exercice de notre droit à la légitime défense.

Source: bareta.news