Dans une passe d'armes médiatique, Annie Payep a vertement critiqué le communiqué d'Armand Okol, Secrétaire national à la Communication du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), annonçant la rupture de collaboration avec le Groupe Equinoxe, un média basé à Douala.
Okol dénonce un traitement partial, désinvolte et diffamatoire de l'actualité du PCRN par Equinoxe TV. En réplique, le PCRN a interdit toute mention de son nom dans les supports de communication du groupe et proscrit la couverture médiatique par Equinoxe de ses activités.
Annie Payep s'oppose fermement à cette décision, soulignant le passé de journaliste d'Okol, estimant qu'il devrait protéger la liberté de la presse. Elle admet des désaccords possibles, citant le cas du MRC et Vision4, mais considère l'interdiction à un média de traiter de l'actualité d'un parti politique comme une erreur maladroite.
Critiquant la sortie d'Okol, Payep suggère qu'il aurait dû explorer des solutions alternatives aux différends PCRN-Equinoxe, regrettant son choix d'opter pour l'insulte plutôt que des solutions constructives.
L'ex-journaliste de Vox Africa conclut en fustigeant l'idée que donner son avis soit devenu un péché avec les "neo politiciens du dimanche", appelant à une approche plus constructive pour résoudre les divergences entre les médias et les partis politiques.
"Dites à Okol qu'il est d'abord journaliste à la base. Un background qui devrait le dissuader de porter atteinte à la liberté de la presse. Des désaccords cela peut arriver et il y'a le cas MRC/Vision4. Mais interdire à un média de traiter de l'actualité d'un parti politique. C'est terrible et maladroit. Il y'a bien d'autres façons de gérer cela...Dommage une telle sortie.Il choisit de verser dans l'insulte qu'il continue. Ça prouve juste qu'il n'est pas mieux. Avec les neo politiciens du dimanche, donner son avis est devenu un pêché." a commenté la journaliste