Dans un dossier spécial publié par Jeune Afrique, la rivalité entre Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football, et Joseph-Antoine Bell, président de l'Office national des infrastructures et des équipements sportifs (Onies), est minutieusement explorée. Cette querelle entre deux figures du football camerounais a pour enjeu la gestion des stades hérités de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2022.
Malgré une réconciliation orchestrée en décembre 2021, les deux hommes se trouvent de nouveau aux prises avec des désaccords publics, alimentant une guerre de mots par médias interposés. Le différend a éclaté au grand jour suite à une série d'incidents perturbant le championnat organisé par la Fecafoot à travers son Conseil transitoire du football professionnel (CTFP).
Le 15 octobre, un match a dû être délocalisé à la dernière minute, provoquant des désagréments pour les supporters. Dix jours plus tôt, une autre rencontre avait été perturbée, avec des problèmes de billetterie et d'éclairage du stade. La Fecafoot accuse Joseph-Antoine Bell d'être responsable de ces perturbations, tandis que Bell critique la programmation de la Fecafoot.
Cette rivalité envenimée suscite des interrogations quant à son dénouement. Malgré les tentatives de médiation, les tensions persistent entre les deux hommes, dont le passé tumultueux comprend des querelles publiques et des rivalités anciennes. La crise actuelle s'inscrit dans un contexte de lutte de pouvoir au sein du football camerounais, et les observateurs attendent de voir si une résolution pacifique sera finalement trouvée.
L'article de Jeune Afrique détaille en profondeur les antécédents de ce conflit, les enjeux pour le football camerounais et les possibles solutions pour mettre fin à cette querelle qui divise le monde du sport national.