Conquête du pouvoir: un projet de candidature de Samuel Eto'o dévoilé

L'ancien capitaine des Lions indomptables, poussé à bout par les persécutions de certains barons du pouvoir Biya qu'il avait soutenu dans le passé, a décidé de se lancer dans la course au fauteuil présidentiel.

Il s'agit d'une information très bien gardée pour le moment. Mais il semble avoir été dévoilé par certains des proches de l'ancien footballeur, jusqu'à ce qu'elle tombe dans les oreilles du très informé Remy Ngono.

"C'est décidé, Samuel Eto'o président de la République", écrit Remy Ngono dans une publication sur sa page Facebook ce jeudi 18 avril 2024.

En froid avec Biya

Lors de son adresse à la nation le 11 février dernier le président de la République Paul Biya a officiellement désavoué la gestion de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération camerounaise de football. Paul Biya dont les relations avec l’ancien capitaine des Lions Indomptables sont plutôt chaleureuses n’a pas caché sa déception après la débâcle du Cameroun lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations. Le président de la République a dans la foulée instruit son ministre des sports afin que celui-ci nettoie l’écurie.

La situation devient de plus en plus dangereuse pour Samuel Eto’o. En froid avec le ministre des sports Narcisse Mouelle Kombi, celui-ci ne compte pas le ménager. Il a annoncé les couleurs en virant tout le top management des Lions Indomptables du Cameroun. Le sélectionneur national Rigobert Song n’a pas été reconduit aux termes de son contrat.

Désormais Eto’o n’aura plus la marge de manœuvre qu’il avait. Etoudi ne croit plus en ses solutions magiques. Mais selon le président de la Fédération camerounaise de football, la cause de ses problèmes est ailleurs.

Le président de la Fécafoot estime qu’il est victime d’un procès d’intention. Il lui serait attribué un projet inavoué de devenir le prochain président de la République du Cameroun.

"La plupart des problèmes que je rencontre, c'est parce qu'on me prête l'intention de vouloir devenir président de la République", a-t-il déclaré il y a quelques semaines dans une interview avec France 24.