L'issue du contentieux post-électoral attendue demain vendredi 06 avril 2018. La commission électorale mise à rude à épreuve pour la ènième fois. Sera-t-elle cette fois ci à la hauteur de l'évènement ?
Car de nombreuses plaintes et récriminations ont été relevées par l'ensemble des acteurs présents. Certains délégués candidats aux différents postes ont ainsi déposés dans les délais de 48h des requêtes "chargées" dont des copies ont été transmises à la Présidence de la République, aux Services du Premier Ministre, au Ministère de l'administration Territoriale et aux différents services de renseignement, police et gendarmerie.
Ces délégués dénoncent pour certains des accusations infondées de double identité non encore prouvées par la Commission électorale jusqu'à ce jour. Pour d'autres, il s'agit de s'armer du code électoral pour contester le processus électoral tout entier et rejeter le coup de l'imposture de l'élection de Fadimatou Iyawa Ousmanou.
Ce vendredi donc, les délais d'examen des requêtes prévus par l'article 36 du Code électoral, dans les 72h suivant la clôture du dépôt des contestations, seront épuisées. A quoi pouvons-nous alors nous attendre ?
Si ces requêtes sont fondées, l'on peut assister à une inédite annulation ou reprise totale ou partielle du processus électoral conformément à l'article 37 du Code électoral.
Dans tous les cas, le Ministre devra prendre ses responsabilités et surtout répondre valablement le moment venu. A défaut l'on assistera à un long feuilleton judiciaire dont nul ne peut encore prévoir l'issue avec des requérants qui se disent véritablement déterminés à faire éclater la Vérité.
"/>
"/>