C’est l’un des objectifs de la deuxième réunion statutaire du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) présidé par le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda hier, le 20 novembre 2024, à Yaoundé.
Le Cameroun a adhéré à l’objectif mondial de mettre fin à l’épidémie du Sida comme menace de la santé publique à l’horizon 2030. Dans cette optique, le Cameroun a révélé la mise en œuvre de son plan d’action pour le compte de cette année. Les résultats satisfaisants du premier semestre ont été présentés hier, le 20 novembre dernier, à la Croix rouge camerounaise. Cette séance de travail s’est tenue à l’occasion de la deuxième réunion statutaire du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) présidé par le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda . Ladite cérémonie a été par ailleurs couplée au lancement du mois camerounais du Sida.
Durant les échanges les membres du CNLS ont mentionné que 923 906 personnes ont été testées du VIH. Parmi ces individus, 17 cas sont détectés positifs. La prise en charge de ces malades a été effectuée dès que possible, a confié le CNLS. Depuis le mois d’avril 2024, le CNLS prône le renforcement et la communication afin de susciter un engagement communautaire autour de la pédiatrie SOSH et cette activité a été réalisée à 100%, a souligné le CNLS. Ledit comité a optimisé cinq laboratoires et des appareils disponibles sur place pour entretenir toutes personnes touchées par cette maladie. « Après une lutte acharnée contre cette maladie, les résultats de la riposte nationale sont encourageants. L’effort a été couronné de succès », précise le Minsanté.
Le CNLS fait particulièrement plus d’efforts en ce qui concerne la prise en charge des femmes enceintes. « La couverture en consultation prénatale n’est pas optimale. Cela veut dire que si une femme enceinte qui bénéficie de 3 tests gratuits (VIH, hépatite, syphilis) n’est pas enrôlée à l’hôpital, on ne saura pas si elle est malade, et l’enfant pourrait être infecté », explique Dr Joseph Fokam, le secrétaire permanent du CNLS.
Et d’ajouter : « nous mettons également sur pied ce que nous appelons la recherche communautaire des enfants qui vivent avec ces maladies dans tous les districts. Ayant un statut de VIH méconnu, près de 1000 enfants ont été testés positifs. Nous avons déjà plus de 450 000 personnes qui ont été identifiées. Et parmi elles, plus de 95% sont mis sous traitement anti rétroviral. Plus de 90% répondent bien au traitement thérapeutique ». Il faut signaler que 2025 ne sera pas épargnée par cette lutte acharnée, pour éradiquer le VIH en circulation dans les communautés.