Convocation : le ciel tombe sur la tête d’un responsable du MRC de Maurice Kamto

Kamto Et Le Mrc Image illustrative

Tue, 14 May 2024 Source: www.camerounweb.com

La liberté de réunion et de manifestation politique au Cameroun est de plus en plus menacée, en particulier pour les partis de l'opposition. Le régime de Paul Biya fait tout pour rendre la vie difficile aux partisans de l'opposition, qui voient leur espace de liberté se réduire de jour en jour.

Dernier exemple en date : la convocation d'un responsable du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dans la région du Sud par le commissaire du gouvernement. Son tort ? Avoir tenu une concertation à son domicile et dans son village sans autorisation.

Cette convocation est symptomatique de la répression croissante à l'encontre des partis d'opposition au Cameroun. Les autorités utilisent souvent des prétextes fallacieux pour empêcher les militants de l'opposition de se réunir et de manifester pacifiquement. Les forces de l'ordre n'hésitent pas à recourir à la violence pour disperser les rassemblements, comme cela a été le cas lors des manifestations du MRC en septembre 2020.

Cette situation est préoccupante pour la démocratie au Cameroun. La liberté de réunion et de manifestation est un droit fondamental garanti par la Constitution camerounaise. En restreignant ce droit, les autorités bafouent les principes démocratiques et portent atteinte à l'État de droit.

Les partis d'opposition et la société civile camerounaise doivent se mobiliser pour défendre la liberté de réunion et de manifestation. Ils doivent dénoncer les agissements du régime de Paul Biya et exiger le respect des droits fondamentaux. La communauté internationale doit également se saisir de cette question et faire pression sur le gouvernement camerounais pour qu'il respecte ses engagements en matière de droits de l'homme.

En attendant, les militants de l'opposition continuent de subir les pressions et les intimidations du régime. La convocation du responsable MRC dans la région du Sud est un nouvel exemple de la répression politique au Cameroun. Il est urgent que cela cesse et que les droits fondamentaux soient respectés dans ce pays.

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