Les dernières convocations des journalistes au SED s'apparentent à une atteinte grave à la liberté d’information et de la presse. C'est ce qu'indique le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), AFRICANDEFENDERS et Nouveaux Droits de l'Homme (NDH) dans un communiqué publié ce jeudi.
Ces organisations de défense des Droits de l'Homme apportent sans un premier temps, leur soutien au journaliste Jean Bruno TAGNE et les deux autres convoqués. Ils demandent à la gendarmerie l'abandon pur et simple de ces convocations et exhortent le gouvernement à protéger les journalistes.
« Préoccupés par la recrudescence des atteintes à la liberté de la presse, à l'accès à l'information et à la diffusion des informations y compris la protection des sources; acharnements juridiques et judiciaires, des intimidations, des menaces d'arrestation, des menaces de mort, des assassinats et autres représailles à l'encontre des journalistes, Très préoccupés par la tentative de musèlement des journalistes, des médias et télévisions surtout privés qui contribuent à la consolidation de l'Etat de Droit, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), AFRICANDEFENDERS et Nouveaux Droits de l'Homme (NDH) dénoncent avec la dernière énergie l'acharnement juridique et judiciaire, les assassinats, les disparitions forcées, tentatives d'arrestation et arrestation arbitraires et illégales, les représailles à l'encontre des journalistes au Cameroun et en Afrique Centrale en général», peut-on lire dans le communiqué.
Ils rappellent au gouvernement que les journalistes sont tenus de protéger leurs sources conformément aux instruments régionaux et internationaux des droits humains librement signés et ratifiés en particulier LA SECTION XI DE LA PROTECTION DES SOURCES ET AUTRES DOCUMENTS JOURNALISTIOUES DE LA DÉCLARATION DE PRINCIPES SUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSION EN AFRIQUE DE L'UNION AFRICAINE;
Enfin Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), AFRICANDEFENDERS et Nouveaux Droits de l'Homme (NDH).
Recommandent l'Etat du Cameroun le respect scrupuleux :
- De la Déclaration de Principes sur LA DÉCLARATION DE PRINCIPES SUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSION EN AFRIQUE DE L'UNION AFRICAINE ADOPTÉE À LA 32E SESSION ORDINAIRE DE LA COMMISSION AFRCAINE DES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLE LES 17-23 OCTOBRE 2002 À BANJUL -GAMBIE.
- LE PACTE INTERNATIONAL RELATIF AU DROITS CIVILS ET POLITIOUES DES NATIONS UNIES (RATIFIÉS PAR LE CAMEROUN LE 27 JUIN 1984).