Coopération militaire: l'armée américaine prête renfort au BIR

L’exercice multinational d’une semaine porte sur la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme au moment où la crise anglophone sévit.

L’exercice militaire multinational Unified Focus 2018, lancé lundi dernier à la Base navale de Douala, vise plusieurs objectifs. Le renforcement des capacités opérationnelles des pays contributeurs à la Force multinationale mixte dans le Bassin du Lac Tchad (Fmm/Cblt), les personnels engagés dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme et enfin, le renforcement de la coopération internationale.

Le renforcement des capacités opérationnelles des personnels engagés consiste dans un premier temps en l’apprentissage du déminage des engins improvisés et au traitement des engins sur le terrain. Phase prévue dans l’enceinte du Génie militaire de Douala. Au menu aussi, la phase théorique état major, à la Base navale de Douala.

Dans son allocution d’ouverture de l’exercice, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a précisé qu’en dehors du renforcement des capacités des unités opérationnelles engagées, il est aussi question de comprendre l’évolution et les mutations du terrorisme et l’extrémisme violent d’une part, et, d’autre part, de mettre une synergie d’action et d’échange d’intelligences dans la lutte contre ces nébuleuses que sont Boko Haram, l’Etat islamique et autres.

« Je suis convaincu que vos travaux, qui vont durer une semaine ici à Douala, vont atteindre leurs objectifs », a-t-il indiqué. Le gouverneur a, à cette occasion, remercié le gouvernement des Etats-Unis pour le choix et la confiance faite à notre pays pour abriter cet exercice pour la seconde fois.

Le général de brigade William Prendergast, de l’armée américaine, a affirmé quant à lui que cet exercice militaire va renforcer la sécurité et la stabilité dans le golfe de Guinée.

Même son de cloche pour le général de division, commandant la 2e région militaire interarmées, Saly Mohamadou. L’exercice est conduit par le ministère camerounais de la Défense, l’ambassade des Etats-Unis et initié par Africom.