Corruption : Le Minepat pose ses valises à Douala

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Thu, 10 Dec 2015 Source: cameroon-tribune.cm

L’opération du Minepat de sensibilisation sur la corruption est parvenue à Douala hier.

La corruption fait perdre au Cameroun des centaines, voire des milliers de milliards de francs qui sont autant de financements qui auraient dû servir à construire des routes, des écoles, des centres de santé. C’est l’un des constats que l’inspecteur général des services régionaux du Littoral, Aboubakar Njikam, a faits ce mercredi 9 décembre en ouvrant la journée de sensibilisation des agents des services publics déconcentrés dans la région.

L’activité est inscrite dans le cadre d’un mouvement mondial, celui du 9 décembre, que les Nations unies ont consacré comme journée mondiale de lutte contre la corruption.

Du point de vue du gouvernement repris et amplifié aux fonctionnaires du Littoral par M. Njikam, la corruption est un adversaire principal. Par conséquent, a-t-il ajouté, la réduction de cette « nécrose » constitue l’un des axes prioritaires de l’action des pouvoirs publics durant le septennat des Grandes réalisations entamé en 2011.

Mais pour venir à bout d’un tel ennemi, la riposte doit être organisée à tous les niveaux de la vie communautaire.

« Nous sommes appelés à être tous des acteurs [de la lutte contre la corruption] car les conséquences nous atteignent collectivement et personnellement », a en substance déclaré Mme Monkam Nintcheu, le chef de la cellule anti-corruption du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), ministère-organisateur de cet atelier itinérant qui a déjà visité d’autres régions.

Le Minepat, témoin privilégié des ravages que peut causer la corruption sur les efforts d’équipement du Cameroun, a proposé aux apprenants quelques solutions de son cru.

Il s’agit par exemple d’un modèle de plainte relatif à la dénonciation de faits délictueux en la matière et d’une discussion sur le « dilemme éthique » que peuvent susciter certaines situations de concussion dans les services publics. Quoi qu’il en soit, a dit M. Njikam, il faut agir « sans faiblesse, ni rancune ».

Source: cameroon-tribune.cm