Une odeur de Coup d'Etat se répand comme de la poudre depuis le Putsch au Niger en fin du mois de Juillet dernier. En effet, le coup d'État de 2023 au Niger intervient le 26 juillet 2023. C'est le troisième coup d'État organisé au Niger au cours de cette décennie, après l'échec de deux tentatives en mars 2021 et 2022.
Le président Mohamed Bazoum est ce jour-là séquestré dans le palais présidentiel par des soldats de la garde présidentielle, tandis que l'armée encercle le bâtiment et menace de donner l'assaut pour délivrer Bazoum. Dans la soirée, un autre groupe de soldats annonce sa destitution et la formation d'une junte militaire sous le nom de Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). La junte décrète la fermeture des frontières du pays, la suspension des institutions étatiques de la Septième République et un couvre-feu sur tout le territoire.
En marge de ce Coup d'Etat difficilement consommable pour la Cedeao, ce dimanche 6 août 2023, l’ultimatum de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao) a pris fin. Celle-ci avait donné sept jours à la junte nigérienne pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, sous peine d’intervenir militairement. Ce dernier est séquestré dans le palais présidentiel depuis le coup d’État, le 26 juillet dernier.
Le contexte camerounais se laisser emporter par des rumeurs et des messes sur la question. Un homme, redoutable et très puissant sort du lot des hommes capables de produire un tel scénario au Cameroun. Il s'agit du Colonel Emile Bamkoui que Paul Biya tente de pousser vers la sortie depuis quelques mois déjà, si l'on se permet de reprendre les mots du journal Jeune Afrique.
Émile Joël Bamkoui, le maître-espion de Paul Biya, poussé vers la sortie ? Telle est la grande question posée par Jeune Afrique en marge d'un décret signé par Paul Biya le 07 juin 2022.
« Un décret discrètement adopté annonce la prochaine mise à la retraite du tout-puissant, et controversé, commandant de la Sécurité militaire. Signé le 7 juin dernier par le ministre camerounais de la Défense, le décret est passé inaperçu. Et pourtant, son contenu a de quoi interpeller. Il annonce la mise à la retraite prochaine de plusieurs officiers supérieurs dont celle d’Émile Joël Bamkoui, qui n’est autre que le commandant de la très redoutée division de la Sécurité militaire (Semil). Selon le texte, ce colonel de gendarmerie atteindra l’âge de la retraite le 3 avril 2023. S’il n’est pas prorogé par le président Paul Biya à cette date, il devra céder les clés de son bureau à son adjoint. Un départ qui serait tout sauf anodin, étant donnée la place que ce maître-espion a acquise au sein de l’appareil sécuritaire camerounais » écrit alors Jeune Afrique.
Aujourd'hui que l'échéance de sa mise à la retraite est dépassée et où la dae butoir est le 31 décembre de cette année, l'on se demande s'il pourrait nourrir des ambitions politiques.
D’après le journaliste Michel Biem Tong, Bamkoui lorgnerait le fauteuil du patron de la DGRE.
« Chaque matin, en se débarbouillant, il ne rêvait que de deux choses: monter au grade de général et devenir patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le principal service de contre-espionnage camerounais. Ceci n’était donc ni plus ni moins qu’un fantasme, la réalité étant que dès le 4 avril 2023, le colonel chef Bamkoui Emile, patron de la sinistre Division de la Sécurité Militaire, devra faire valoir ses droits à la retraite. Ainsi en a décidé son patron Paul Biya, celui-là même qui l’a sauvé d’une condamnation à mort en 2009 après qu’il ait assassiné l’inspecteur de police Mapouro Njifon, dans une opération de trafic de drogue », a-t-il indiqué.