Coup d'Etat imminent : Voici ce que prépare le général Rene Claude Meka, Paul Biya impuissant

René Claude Meka est un officier supérieur camerounais

Wed, 6 Sep 2023 Source: www.camerounweb.com

René Claude Meka est un officier supérieur camerounais, chef d'État-major des Forces armées camerounaises depuis septembre 2001. Il a été formé à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il a été directeur de la sécurité présidentielle et a commandé la brigade du Quartier général de Yaoundé. Diplômé en 1962, il est ensuite diplômé de l'école de l'infanterie de Saint-Maixent en 1963.

Depuis septembre 2001, cet ancien directeur de la sécurité présidentielle, passé par le commandement de la brigade stratégique du Quartier général de Yaoundé, est le patron de l’armée camerounaise. Il a succédé au mythique Pierre Semengue, qui a occupé ce poste pendant quarante-deux ans. Marié à une Française, cet officier supérieur formé à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr est l’un des hommes clés du régime. Il a été notamment en première ligne sur le dossier de la péninsule de Bakassi, qui a opposé le Cameroun au Nigeria. Après la décision favorable de la Cour internationale de justice, il lui revient de sécuriser ce territoire avec notamment le déploiement du Bataillon d’intervention rapide (BIR).

Il est le général camerounais le plus gradé et le plus proche du pouvoir dans ce contexte de Coup d'Etat. Justement, son nom est mêlé à une polémique de dissentions au sein de l'armée camerounaise, ce qui relève de nouveau les rumeurs de Coup d'Etat.

Violente guerre entre le Général René Claude Meka et un autre général de Biya, l'armée tremble

Dans un contexte marqué par le Coup d'Etat et les rumeurs d'un effet domino au Cameroun de Paul Biya, une violente guerre de tranchées se déroule en coulisse au sein de l'armée camerounaise entre ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo et du chef d’Etat-Major des armées, René Claude Meka d'un côté et le général Esaie Ngambou de l'autre.

En rappel, en date du 5 juillet 2023, alors qu’il a prolongé son séjour en Suisse après le sommet de Paris sur un nouveau pacte financier, Paul Biya signe un décret admettant le général Ngambou Esaïe en deuxième section. Une forme de mise en retraite. Ce décret intervenait aux lendemains de l’apparition d’une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle, Ngambou Esaïe s’en prenait farouchement au ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji suite au refus de ce ce dernier de donner son onction pour la création de l'Église évangélique du Cameroun décentralisée (EEC-D) dont le général d'armée fait partie des fidèles.

Il ressort que depuis des années, le général Ngambou Esaïe était déjà dans le collimateur de la hiérarchie militaire. Plus précisément du ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo et du chef d’Etat-Major des armées, René Claude Meka. Décrit comme volubile, il y a quelques années, son nom a été cité dans une affaire de meurtre d’un de ses proches ( son fils) jamais élucidé. Une pilule qui était déjà mal passée.

Par ailleurs, il a été chassé en 2019 du commandement de l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) de Yaoundé et remplacé par un officier d’un grade inférieur au sien : le colonel Tiokap Pierre Loti. Plusieurs scandales avaient émaillé ce départ dont des accusations de malversations financières, trafic d’influence et de conflits avec sa hiérarchie. Il avait pratiquement disparu des radars.

Face au tollé suscité par la vidéo, le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo est reçu à la présidence de la République en audience par le chef d’Etat-Major des Armées, René Claude Meka qui lui fait savoir que le chef de l’Etat demande la conduite à tenir. René Claude Meka y voit une opportunité de régler définitivement ses comptes. Au terme de près d’une heure de concertation, les deux ont convenus de la mise en retraite du général, indique Boris Bertolt.

Source: www.camerounweb.com