Coup d'Etat : les infos tombent après l'arrestation de Belinga, Biya pourrait être sauté

Le président du consortium L’Anecdote Jean-Pierre Amougou Belinga se croyait certainement à l’abri de toutes les inquiétudes dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Ce n’est pas sa visite à l’immeuble Ekang célébrée en pompe avec un air gaillard qui nous fera penser le contraire.

L’attente de la population a été relativement longue. Mais le principal suspect du meurtre de Martinez Zogo a été arrêté dans la matinée du lundi le 06 février 2023 et conduit au Secrétariat d’Etat à la défense (SED).

Là-bas, il doit être entendu afin que les enquêteurs jugent de sa culpabilité ou non dans cet homicide affreux qui choque encore beaucoup de personnes.

Précédemment, nous évoquions que l’affaire Martinez Zogo cache une guerre féroce des clans dans l’entourage du président de la République Paul Biya, aujourd’hui âgé de quatre-vingt-neuf (89) ans.

Plus précisément, « le clan des Bulu contre le clan des Nanga », selon les lanceurs d’alertes camerounais, en l’occurrence Nzui Manto.

La source est formelle : « Contrairement à son prédécesseur, Paul Biya n'a pas de dauphin car ne faisant confiance à personne. La traîtrise, le dictateur camerounais l'a connaît par cœur lui qui avait trahi Ahmadou Ahidjo n'est pas prêt à répéter la même erreur que l'ancien président. Dans sa sénilité, il observe impuissant ses créatures réparties en clans tribaux se livrer une guerre fratricide pour sa succession ».

C’est donc fort logiquement qu’à la tête du clan des Nanga, se trouve Ferdinand Ngoh Ngoh qui lorgnerait depuis des années maintenant le trône de Paul Biya, son patron.

« Il est le principal voleur des milliers de milliards destinés à l'organisation de la CAN 2019 et des fonds du covid-19. Sa gloutonnerie est une opportunité pour les adversaires de son clan de l'éliminer politiquement », évoque Manto.

En face, il y a « le clan des Bulu constitué de Louis-Paul Motaze, Samuel Mvondo Ayolo et autres » qui s'arme « de mercenaires (médias, journalistes, politiciens, activistes et lanceurs d'alertes) pour l'abattre. Tous le chargent depuis des années et n'ont que son nom dans les débats télévisés et dans les réseaux sociaux : Ferdinand Ngoh Ngoh ».

Au bout de cette bataille est accroché le trône présidentiel qui commence par être trop lourd pour Paul Biya qui n’est plus au début de sa carrière politique ni de sa vie d’homme.

L’arrestation et l’audition au SED des gros morceaux Jean-Pierre Amougou Belinga, Léopold Maxime Eko Eko, Justin Danwe et probablement de Laurent Esso ou encore Louis-Paul Motaze à venir, laissent envisager un chamboulement complet à la tête de l’Etat.

Selon des informations concordantes, le remaniement ministériel tant attendu depuis des années est maintenant imminent. Il y a de fortes chances qu’il soit fait dans les jours à venir avec beaucoup de changements et de surprise, sauf changement de situation à la dernière minute.

Les mêmes sources confirment que Paul Biya pourrait être victime d’un coup d’Etat, ce qui serait l’aboutissement d’une longue bataille entre les deux (02) clans susmentionnés. Il va y avoir du changement les prochains jours et les semaines suivantes.