Me Christian Bomo Ntimbane rêve de devenir président de la République, et cela à partir de 2025, année prévue pour une nouvelle élection présidentielle. Une chose est sûre, Paul Biya va remettre son poste en jeu, mais ce n’est pas sûr qu’un autre parti remportera la joute. Tout est ouvert.
Mais là n’est pas encore le sujet qui préoccupe l’avocat au barreau de Paris et acteur de la Société civile des réconciliateurs. Me Christian Bomo Ntimbane suit avec beaucoup d’intérêt la situation qui se déroule au Niger avec le coup d’État cinglant qui y a eu lieu.
Le candidat a une idée en tête pour éviter d’en arriver là dans son pays. S’il est élu, il compte bien la mettre en application : « Non aux armes ! Oui à la démocratie populaire et à l'émergence des dirigeants civils visionnaires et patriotes ! La prise du pouvoir par ceux qui ont des armes ne doit se justifier que lorsque le pays est totalement paralysé à la suite d'un long blocage institutionnel.
Ou quand la démocratie et les libertés sont confisquées en totale violation de la Constitution par un groupe d'individus, s'étant décidés de s'arroger la souveraineté du peuple.
Dans ces cas, l'armée y vient pour stabiliser les institutions et faire respecter le jeu démocratique. Par contre, il faut absolument éviter une société où l'arme dicte la politique, au risque de la création d'une société du pouvoir des forts et par conséquent, de la fragilisation de la fonction présidentielle détenue par des civils.
Tant qu'il y aura une ouverture pour faire valoir la voie du peuple civil, à travers ses moyens d'expression reconnus par les Constitutions et les traités internationaux, parmi lesquelles les manifestations publiques pacifiques, la prise du pouvoir par les armes sera totalement injustifiée.
L'Afrique des libérateurs armés est révolue depuis la fin des occupations par des puissances coloniales. Le néocolonialisme actuel peut être efficacement combattu par des dirigeants africains visionnaires et patriotes.
Car les puissances néocoloniales continuent à agir avec le concours des dirigeants africains. C'est pourquoi, élu président de la République, je ferai adopter une loi qui oblige à un référendum sur la continuité du mandat du président de la République en cours, si 02 millions de Camerounais sortent dans les rues ou signent une pétition pour demander mon départ.
Le mandat du président de la République doit être dynamique. C'est un contrat que l'homme président de la République signe avec le peuple. Et comme tout contrat, il peut être résilié avant terme. Le peuple n'est pas obligé d'attendre la fin des mandats pour exprimer sa désapprobation », voilà qui a le mérite d’être clair.